CDC Habitat renforce son plan de concertation locative

Défini pour 4 ans, le Plan de Concertation Locative (PCL) est l’occasion de renforcer la relation avec les instances de représentation des locataires.

Dans sa volonté d’améliorer en permanence les conditions d’habitat au sein de son patrimoine, CDC Habitat a toujours misé sur la qualité des relations avec les associations de locataires pour rester en contact avec les attentes du terrain. La concertation locative joue ainsi un rôle majeur dans le quotidien des équipes des 46 agences de proximité de CDC Habitat.

« Une bonne gestion locative passe forcément par des échanges réguliers et constructifs avec les locataires et leurs représentants », rappelle Hélène Coustillières, responsable de la Concertation Locative Groupe chez CDC Habitat. « Si la loi fixe un cadre minimal pour les échanges avec les instances représentatives, CDC Habitat met un point d’honneur à aller encore plus loin, avec plusieurs rendez-vous et moments-clefs formalisés dans notre plan de concertation locative ».

Des conseils qui structurent la relation

Renouvelé tous les 4 ans, celui-ci s’appuie notamment sur les CCLC, les Conseils de Concertation Locative Centraux. Instaurés par la loi SRU en 2000, ces conseils sont un lieu privilégié de dialogue et d’échange entre le bailleur et les associations de locataires où sont abordés tous les grands sujets – qu’il s’agisse de la gestion quotidienne du parc, les projets d’amélioration, l’évolution de la législation ou plus largement la stratégie de l’entreprise.

« Nous sommes tenus d’organiser deux conseils centraux chaque année pour notre patrimoine social, mais nous avons décidé d’étendre cette démarche à notre parc intermédiaire et abordable qui représente quand même un tiers du patrimoine géré, soit plus de 100 000 logements », reprend Hélène Coustillières. « A chaque fois, l’ordre du jour est co-construit avec les confédérations, afin de coller aux mieux à leurs attentes ».

En parallèle de ces CCLC organisés au siège social de CDC Habitat à Paris, chaque agence est tenue d’organiser un conseil de concertation par an avec les instances locales. Ces déclinaisons, les CCLL (Conseils de Concertation Locative Locaux), sont l’occasion de revenir sur les sujets nationaux mais surtout de rentrer dans le détail de la gestion de terrain, avec des présentations d’indicateurs, un planning des projets de travaux à venir ou des retours d’expérience sur les initiatives portées localement.

« Ce lien entre nos agences et les confédérations locales est extrêmement précieux, et c’est pourquoi nous avons décidé d’organiser deux CCLL par an et par agence au lieu d’un seul comme fixé par la loi », précise Hélène Coustillières. « Il y a toujours beaucoup de sujets à aborder pendant ces réunions, dont certains qui peuvent être sources de questions comme le traitement des charges locatives par exemple, nous avons donc estimé qu’il ne pouvait être que bénéfique de nous voir plus souvent ».

Des commissions thématiques pour rentrer dans le fond des dossiers

Si les conseils locaux comme nationaux permettent déjà d’aborder de nombreux sujets, CDC Habitat organise également chaque année des commissions afin de prendre le temps de rentrer dans le détail de certaines thématiques comme la politique d’attribution des logements, l’accompagnement du parcours résidentiel ou l’évolution des charges.

Parfois, ces commissions thématiques peuvent être l’occasion d’organiser des visites de patrimoine, comme ce fut le cas en janvier dernier où une dizaine d’acteurs nationaux ont été invités à découvrir le Village des athlètes en compagnie des équipes de l’agence de la Plaine Saint-Denis. « Cette visite a été l’occasion pour nous de présenter la manière dont nous abordons l’aménagement d’un tel site, l’approche environnementale, les techniques utilisées, ou encore la conception de nos logements sociaux et intermédiaires », détaille Hélène Coustillières.

Des échanges plus fluides

A mi-chemin, le PCL 2023-2026 de CDC Habitat semble en bonne voie de remplir ses objectifs. Les évolutions en matière de fréquence et d’organisation des rendez-vous ont trouvé un écho plutôt favorable auprès des instances nationales comme locales, et les agences de proximité continuent de s’approprier ces formats qui permettent de fluidifier les échanges.

« Notre approche de la concertation repose à la fois sur la transparence, le dialogue et sur une volonté d’écoute », conclut Hélène Coustillières. « Nous ne sommes pas dans une approche verticale mais bien horizontale, qui vise à désamorcer des situations complexes, notamment au niveau local. Dans un contexte global tendu, il est important de savoir avancer de manière constructive ».