Une étude pour mesurer l’impact social, environnemental et économique de CDC Habitat

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La direction régionale Auvergne-Rhône-Alpes de CDC Habitat a fait appel à l’association DELPHIS afin de mener ensemble la démarche AcTerr dont l’objectif est de mesurer et valoriser la contribution des bailleurs sociaux à leurs territoires.

Le référentiel AcTerr permet en effet de mettre en évidence la manière dont l’activité des bailleurs impacte concrètement les conditions de vie et le pouvoir d’achat des ménages, l’activité économique et l’emploi local, ou encore la maîtrise des consommations énergétiques et la préservation de l’environnement.

« Nous avons voulu tester cette démarche afin de pouvoir objectiver l’impact social, environnemental et économique de notre activité », explique Anne Canova, directrice régionale Auvergne-Rhône-Alpes de CDC Habitat. « En tant que bailleur social, nous menons des projets à la fois de construction et de réhabilitation, en plus de gérer au quotidien près de 15 000 logements sociaux et 9 000 logements intermédiaires en Auvergne-Rhône-Alpes. Tout cela se traduit par des investissements, des créations d’emplois, ou encore des économies pour les pouvoirs publics – sans même parler de l’utilité sociale de notre cœur de métier qui est de loger des milliers de ménages ».

4 000 ménages
nouvellement accueillis
en 2022

66 % d’étiquette A, B, C dans le parc social AURA et 83 % sur le parc intermédiaire ou libre
contre 40 % pour l’ensemble du parc de logement régional 

À partir des données fournies par CDC Habitat, Delphis a pu consolider de nombreux indicateurs permettant de porter un nouveau regard sur le travail mené au quotidien. Et si toutes les données ne sont pas encore connues, notamment sur l’impact du volet « construction neuve », plusieurs chiffres soulignent clairement le rôle joué localement par CDC Habitat, avec plus de 4 000 ménages nouvellement accueillis en 2022. Sur le parc social (1 243 attributions l’an dernier), plus d’un quart des nouvelles entrées ont concerné des familles monoparentales, et quelques 123 personnes ont pu quitter un logement précaire ou être sorties de la rue. Du côté des travaux d’entretien et de réhabilitation, ceux-ci représentent sur l’année 2022 près de 210 équivalents temps plein (ETP) indirects (à ajouter aux 280 ETP directs) et plus de 2 000 heures d’insertion (13 ETP).

« D’autres chiffres nous semblent très intéressants, comme la performance énergétique de notre patrimoine puisque nous sommes à 83 % d’étiquette A, B, C sur notre parc intermédiaire ou libre, et 66 % sur notre parc social, contre 40 % pour l’ensemble du parc de logement régional », conclut Anne Canova. « Nous allons continuer à étudier de près les différents indicateurs pour identifier d’éventuels axes d’amélioration mais aussi valoriser certaines actions et leur utilité sociale auprès des collectivités ».