Tranquillité résidentielle : CDC Habitat confirme ses engagements

Le bailleur poursuit sa politique de sécurisation de son patrimoine, notamment via l’installation de systèmes de vidéosurveillance. Léa Mougeolle, référente sûreté, et Fabrice Moïska, référent mobilité résidentielle au sein de la direction interrégionale sud-ouest, reviennent sur le travail mené.

La vidéosurveillance est de plus en plus présente sur votre patrimoine : comment sont choisis les sites ?

Léa Mougeolle : L’installation de caméras n’est pas systématique même si elle a largement été renforcée ces dernières années. Actuellement, 54 sites sont équipés dans le sud-ouest : 28 à Toulouse, 17 à Bordeaux, 7 à Montpelier et 2 à Limoges.

Fabrice Moïska : Le sujet est le plus souvent intégré lorsque nous planifions des travaux de réhabilitation, mais aussi à chaque fois que nous sommes confrontés à des problèmes de squat ou de dégradation. La décision peut venir de nous, ou bien être le fruit d’une demande directe des services de police, de la préfecture ou du procureur, notamment quand il y a des soupçons de trafic de stupéfiant ou du vandalisme récurrent.

L’installation est facile à réaliser ?

FM : Nous avons un contrat national avec le Groupe Vidéocom qui intègre un bureau d’études, ce qui permet d’avoir un diagnostic des sites ciblés et une proposition d’installation sur-mesure. Les caméras sont placées en priorité dans les halls d’entrée mais aussi dans tous les endroits propices aux regroupements abusifs, comme les cages d’escalier, les parkings, les caves… Parfois, on complète le dispositif en venant condamner un accès ou un local non-utilisé.

LM : Nous faisons toujours bien attention à ce que les caméras n’empiètent pas sur la vie privée des locataires. Ces dispositifs sont extrêmement réglementés, ils font l’objet d’une autorisation du préfet mais aussi de la CNIL.

Le dispositif est-il efficace ?

LM : Les retours que nous avons de la part des locataires comme de nos équipes de proximité sont globalement positifs, avec moins de dégradations, des regroupements plus rares… Cela permet d’assainir une situation même si cela n’élimine pas les problèmes qui ont tendance à se déplacer vers les résidences voisines. C’est pour ça qu’il est important d’avoir une approche globale en matière de tranquillité résidentielle, avec des outils mais aussi un vrai travail partenarial.

FM : Nous participons activement aux conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), et nous travaillons étroitement avec la police nationale comme municipale, les équipes municipales, le judiciaire… Nous sommes également partie prenante de dispositifs comme le GIT (Groupement interbailleur de Toulouse) ou le GSRI-3M (Groupement de Sûreté Résidentiel Interbailleur de Montpellier Méditerranée Métropole). En tant que bailleur, nous restons sur le champ de la prévention, nous n’avons pas vocation à sortir de ce rôle.