Les consignes pick-up s’installent dans le patrimoine de CDC Habitat

Après s’être fait une place dans les gares et certains centres commerciaux, les consignes pick-up arrivent au sein d’une partie du patrimoine francilien de CDC Habitat. Entièrement sécurisées, ces consignes permettent aux livreurs de différentes plateformes de déposer les colis en cas d’absence et aux résidents de les récupérer en accès libre, 24h/24 et 7j/7. « Le projet est né de la volonté de plusieurs agences de proximité de CDC Habitat de proposer un nouveau service, alors que de plus en plus de nos locataires se tournent vers les achats en ligne – notamment depuis les différents confinements », explique Adeline Brasier, cheffe de projet service expérience clients chez CDC Habitat.
Proposé par le Groupe La Poste, ce dispositif permet notamment de passer outre les limites de taille imposées par les boîtes aux lettres standards. Les consignes sont installées sur une dalle et doivent disposer d’une arrivée électrique suffisante, ce qui fait que tous les sites ne sont pas éligibles au service – une visite préalable est d’ailleurs effectuée pour s’assurer de la faisabilité de l’installation et calibrer le service (nombre et types de consigne) selon la configuration du site. « Pour l’instant, 8 résidences ont été équipées de ces consignes : trois à Versailles, une à Issy-les-Moulineaux, une à la Celle-Saint-Cloud, une à Conflans Saint-Honorine et deux à Paris, respectivement dans les 12è et 14è arrondissement », précise Hélène Coustillières, cheffe de projet digitalisation de la relation clients chez CDC Habitat.
Pour pouvoir utiliser le service, les locataires doivent au préalable s’inscrire sur la borne d’accès. Une fois abonnés, ils peuvent ensuite mettre un petit sticker sur leur boîte aux lettres, ce qui permet aux livreurs de savoir qu’ils peuvent déposer le colis en consigne. « Le dispositif demande un petit temps d’appropriation par les locataires », reprend Hélène Coustillières. « Les gardiens des sites équipés ont été formés par Pick-Up pour pouvoir à leur tour accompagner leurs résidents dans la prise en main. Ce sont les premiers demandeurs car l’explosion des achats en ligne a eu un impact considérable sur leur travail, certains locataires prenant leur loge pour des points relais ».
« Les premières installations ont eu lieu courant juin et les premiers retours sont extrêmement positifs », conclut Adeline Brasier. « Même si l’adhésion est variable d’un site à l’autre, avec des taux d’abonnements allant de 11 à 80 %, les locataires apprécient de voir que l’on cherche à leur apporter de nouveaux services pour leur simplifier le quotidien. C’est notre rôle en tant que bailleur d’accompagner les nouveaux usages et de s’assurer qu’ils ne perturbent pas le fonctionnement des résidences ». Un premier bilan sera fait en fin d’année afin de s’assurer que le dispositif ne s’essouffle pas au bout de quelques mois, avant d’envisager un éventuel déploiement plus large.