Le logement intermédiaire, un incontournable des dynamiques territoriales

Comment se loger quand on n’est pas prioritaire pour un logement social mais que les loyers du parc privé sont trop élevés ? C’est à cette problématique rencontrée par une partie croissante de la population que vient répondre le logement intermédiaire, un produit de plus en plus demandé au niveau de la direction interrégionale Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, et pour lequel CDC Habitat a développé une vraie expertise.

En l’espace de quelques années, le logement locatif intermédiaire s’est imposé dans le paysage français comme un élément indispensable de fluidification du parcours résidentiel. Ce chaînon manquant entre le logement social et le logement libre propose en effet une offre de qualité, à un loyer inférieur au marché de 10 à 15% en moyenne, et même parfois plus selon les territoires.

Pour Catherine Touffu-Ardid, directrice interrégionale adjointe chez CDC Habitat PACAC, l’engouement croissant des collectivités s’explique avant tout par le profil des publics auxquels le dispositif s’adresse : « le logement intermédiaire accueille avant tout un public jeune, souvent en couple, ou des jeunes ménages avec enfant. Ce sont souvent des jeunes actifs, des employés, des professions intermédiaires, des cadres en début de carrière et qui trouvent là un pied à terre en phase avec leurs revenus ».

Des bénéfices pour les locataires comme les collectivités

Conscient de cet intérêt grandissant, CDC Habitat a rapidement fait le choix de développer le logement intermédiaire au niveau national, avec de fortes déclinaisons locales. Ainsi, la direction interrégionale PACAC totalise déjà 69 ensembles immobiliers et 2 468 logements intermédiaires (dont 40% de T2 et 45% de T3) en l’espace de 4 ans, avec une tendance exponentielle. « Le logement intermédiaire permet d’offrir dans la programmation de nombreux projets un produit complémentaire aux logements sociaux, à l’accession sociale à la propriété, ou même à des produits plus spécifiques comme des résidences senior. C’est un gage de mixité et de diversité de l’offre qui est pleinement en phase avec les politiques de l’habitat portées au niveau local ».

Il faut dire qu’en garantissant un loyer inférieur au prix du marché, le logement intermédiaire est accessible à près de 85% de la population française : pour les collectivités, il s’agit d’une solution capable de répondre à de nombreux besoins et de manière régulière puisque le turn-over au niveau régional est d’environ de 15 à 20%. « C’est également l’assurance pour les villes de favoriser l’accession à la propriété d’une partie de la population puisqu’au bout de 10 ou 15 ans, le bailleur pourra revendre ces logements, en priorité aux locataires occupants », souligne la directrice adjointe.

Un axe majeur du plan de relance

Preuve de son succès, le dispositif occupe d’ailleurs une place centrale dans le plan de relance du Groupe, et de nombreux projets sont actuellement en cours de développement dans les grandes agglomérations (Marseille, Aix-en-Provence, Antibes, Toulon…). « La hausse régulière des loyers au niveau de la région PACA plaide pour le développement du logement intermédiaire », conclut Catherine Touffu-Ardid. « Pour l’instant, l’essentiel de la programmation se concentre encore sur les zones tendues comme les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, le Var mais à la faveur du plan de relance et de nos contacts avec certains promoteurs avec qui nous ne travaillions pas encore, nous allons progressivement étendre notre couverture du territoire. Notre expertise en la matière fait de nous un interlocuteur privilégié des collectivités qui souhaitent renforcer la mixité et la solidarité de leurs politiques de logement ».

En résumé :

  • 69 ensembles immobiliers et 2 468 logements intermédiaires livrés en 4 ans
  • 40% de T2
  • 45% de T3
  • Des locataires âgés de moins de 30 ans dans 50% des cas
  • 3 000 nouveaux logements intermédiaires sont prévus dans le cadre du plan de relance en PACAC