Plusieurs initiatives majeures lancées par notre Groupe viennent illustrer cette démarche. Je pense notamment aux différents plans de relance menés pour répondre à l’urgence sur le front du logement. Le premier plan lancé en mars 2020, et portant sur l’acquisition de 40 000 logements en VEFA au niveau national, aura permis de soutenir la production en France et d’offrir des perspectives à un secteur du BTP touché de plein fouet par l’arrêt des chantiers. Le second, initié début 2021, vise à accroître la production de logements locatifs sociaux, au plus bas depuis 18 mois. Au total, CDC Habitat s’engage à produire 42 000 logements sociaux sur 2 ans, dont 30 000 en propre.

Ensemble, ces deux plans vont nous permettre d’apporter des solutions concrètes au cœur des territoires, et de répondre à la hausse de la demande observée partout en France – tant en matière de locatif social que de locatif intermédiaire ou d’accession à la propriété. Le savoir-faire de CDC Habitat, son approche globale de l’habitat, sa capacité à porter des projets complexes, la connaissance fine des problématiques locales de ses équipes – notamment celles de la direction interrégionale Grand Ouest – sont autant d’atouts qui nous permettent d’esquisser un début de réponse face à la pénurie de logements. Notre « puissance », liée à notre taille et notre actionnariat, nous oblige à tout mettre en œuvre pour répondre à cette urgence qui se profile.

Mais notre rôle en tant que bailleur ne se limite pas à la production de logements et nous continuons d’investir massivement dans la gestion et la réhabilitation de notre patrimoine, et dans l’accompagnement des publics. En tant qu’acteur social engagé, nous nous efforçons de favoriser l’émergence de solutions innovantes, plus ouvertes, plus inclusives et plus durables. Nous nous engageons également en faveur de l’emploi local, notamment vis-à-vis des jeunes grâce à une politique ambitieuse d’accueil d’alternants au sein de nos agences et de nos services. Enfin, nous nous projetons vers un avenir toujours plus incertain sur le plan climatique, grâce à un diagnostic permettant de mesurer la résilience de notre patrimoine et de mettre en place les plans d’actions adéquats pour nous adapter à toutes les situations.

Cette vision qui combine proximité et savoir-faire, réactivité et anticipation, sera au cœur des projets de territoire que nous viendrons vous présenter prochainement. Depuis le début de l’année, les équipes de la direction interrégionale Grand Ouest ont réfléchi, territoire par territoire, à la meilleure manière d’accompagner les dynamiques locales et les politiques de l’habitat. Plus que jamais, nous voulons réaffirmer notre rôle de partenaire des collectivités, pour porter, avec vous, une vision ambitieuse au service de l’intérêt général.

Bruno Bataille, directeur interrégional CDC Habitat Grand Ouest

Qu’est-ce que la ressourcerie « La Bricole » ?

FM : Au cœur du quartier de la Benauge en pleine réhabilitation, nous avons mis à disposition de quatre associations (Les Compagnons Bâtisseurs Nouvelle Aquitaine, Tri, Potes et Mascagne, La Chiffonne Rit et Toutes Autres Directions) un local, qu’elles ont souhaité appeler « La Bricole ».

Au programme : animation d’ateliers autour de la fabrication de meubles, d’objets à partir de matériaux de récupération ou encore de la collecte de matériaux issus de la déconstruction et de la réhabilitation sur le quartier de la Benauge, puis de leur transformation et mise à disposition aux habitants.

Les ateliers des Compagnons ont également réalisé une quinzaine de chantiers d’auto-réhabilitation accompagnée pour CDC Habitat et deux chantiers éducatifs (peinture du Bureau du Relogement et réalisation de jardinières).

Quels impacts positifs créés ?

Depuis le début du projet, une trentaine de locataires différents se sont investis dans les différents ateliers. En 2020, malgré le confinement, 33 ateliers ont pu être organisés dans le local ou sur son parvis, à destination des habitants adultes et enfants. La mise en place de la ressourcerie a des bénéfices sociaux et économiques indéniables. Elle favorise la participation active des locataires et leur montée en compétence en matière de réparation grâce à l’auto-réhabilitation. Pour CDC Habitat, cela induit également une baisse des coûts liés aux collectes d’objets domestiques.

L’impact est également très positif pour l’environnement puisqu’il y a une réutilisation d’objets et de matériaux à la fois pour le locataire et également pour le bailleur dans l’entretien du patrimoine.

Les prochaines étapes ?

Notre volonté est d’accentuer la participation des habitants aux différents ateliers en proposant plus d’activités en extérieur, de portes ouvertes… et en intégrant les partenaires au projet social envisagé, notamment par la création de locaux associatifs au pied des tours prochainement réhabilitées et leur mise à disposition cogérée par les habitants volontaires.

De même, nous travaillons actuellement sur la création d’un appartement pédagogique destiné à accompagner le programme de renouvellement urbain du quartier et qui intégrera les Compagnons Bâtisseurs sur le volet « entretien des logements ».

Le réemploi des matériaux sera également accentué à travers les prochains chantiers ANRU sur le quartier (réhabilitation lourde de 194 logements avec des modifications de typologie des logements).

Pour aller plus loin :

Ainsi, malgré une tension permanente encore renforcée par l’entrée en vigueur du pass sanitaire au cœur de l’été, la disponibilité de nos personnels de terrain, leur capacité d’écoute et leur réactivité font des merveilles au quotidien. L’association « Franchir » qui depuis 20 ans accompagne et forme les professionnels du secteur du logement social, ne s’y est d’ailleurs pas trompée en remettant à 7 gardiens de la direction interrégionale Sud-Ouest un trophée récompensant leur engagement sur le terrain pendant la pandémie.

Au-delà de cette récompense, ô combien symbolique, ce sont nos équipes qui se mobilisent pour permettre à notre activité de se poursuivre et notamment d’atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés en matière de production de logements, qu’il s’agisse de logement social ou intermédiaire.

De plus, la baisse de l’offre de logements observée depuis l’an dernier étant une source d’inquiétude pour l’ensemble des acteurs locaux, nous mettons toute notre énergie pour identifier des opportunités, mobiliser du foncier et trouver des financements adéquats pour maintenir une production à la hauteur des besoins avérés de notre territoire.

Nos investissements en matière de réhabilitation se poursuivent également et de nombreux programmes ont été lancés ces douze derniers mois, avec toujours un triple objectif d’amélioration du confort de nos locataires, d’optimisation de leurs charges et de réduction globale de l’impact de notre activité, notamment en matière de performance énergétique. L’engagement du Groupe en faveur de la transition énergétique, et plus largement en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique, se poursuit et va continuer à prendre de l’ampleur dans les mois et les années qui viennent.

Car, si nous sommes pleinement mobilisés sur le présent, CDC Habitat prépare également de manière active l’avenir. Depuis le début de l’année, les directions interrégionales du Groupe ont travaillé sur leurs « projets de territoire », à savoir des plans ambitieux qui visent à affiner notre stratégie au niveau local, en matière de gestion, de construction comme de réhabilitation.

Au niveau de la direction Sud-Ouest, ce ne sont pas moins de 11 territoires identifiés qui sont concernés par ces projets. Dans les prochaines semaines et les prochains mois, nous allons aller à votre rencontre (élus et partenaires) pour vous présenter le projet de votre territoire, recueillir vos impressions et vos besoins, affiner les priorités, et construire ensemble des plans d’actions opérationnels.

Plus que jamais, la période actuelle demande une mobilisation collective. Sur un territoire qui comprend trois grandes métropoles, deux littoraux, de nombreuses communes de taille moyenne, et donc soumis à de multiples problématiques, nous devons être en mesure de répondre à l’ensemble des dynamiques locales, dans toutes leurs diversités et toutes leurs complexités.  C’est cet engagement que nous prenons aujourd’hui devant vous.

Bonne rentrée à toutes et à tous.

William Harroué, directeur interrégional CDC Habitat Sud-Ouest

Quels sont les enjeux de ce projet ?

IC : La Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (dite loi AGEC) prévoit qu’au plus tard le 31/12/2023, chaque citoyen devra disposer d’une solution pour trier ses déchets alimentaires et de jardin séparément. Ces biodéchets feront l’objet d’une collecte sélective, et le développement de filières pour les débouchées de la valorisation organique de ces déchets se met peu à peu en place. Actuellement incinérés, et étant ainsi à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre, ils représentent un tiers de nos ordures ménagères. C’est un véritable gâchis car ce sont autant de ressources importantes en matière, en énergie et qui peuvent être une éventuelle source de revenus, qui partent en fumée. Nous avons voulu faire de cette contrainte réglementaire une opportunité en menant un projet expérimental prenant en charge toute la vie du biodéchet : de la collecte à l’assiette, en incluant le traitement sur site ! Nous sommes dans un circuit très court.

Quels impacts positifs créés ?

C’est une expérimentation de développement social, économique et environnemental de proximité menée de front par un consortium de partenaires locaux très impliqués : La régie de quartier Saint- Blaise, l’adreprima, Agro paris tech, Up Cycle, l’amicale des locataires, notre personnel de proximité…

Nous développons à travers ce projet un nouveau modèle économique et social créateur de valeurs et promouvant de nouvelles formes d’interactions sociales au sein d’un quartier.

Les biodéchets collectés sont transformés dans un composteur électromécanique, situé dans la cour intérieure de notre résidence des Orteaux. Il est capable de traiter 580 kilos à une tonne de biodéchets par semaine, soit l’équivalent de 300 foyers. Pour le moment, ce sont une soixantaine de locataires qui joue le jeu en déposant leurs déchets alimentaires dans des point d’apports spécifiques. C’est un vrai changement d’usages que 2 habitants recrutés en insertion par la régie de quartier se chargent d’accompagner. CDC Habitat est également en cours de recrutement de 2 personnes en service civique, afin de renforcer la mission de sensibilisation des locataires à cette démarche. Les habitants participants se voient remettre gracieusement du compost pour leur utilisation personnelle s’ils le souhaitent.

Créer de l’emploi est une réelle motivation mais quand il est pérenne, c’est encore mieux. C’est pourquoi, il y a une véritable réflexion qui est engagée autour du business model de ce projet de la part de la régie de quartier et de CDC Habitat. L’objectif est de rendre ce dispositif autonome grâce à la revente du compost produit dans nos résidences aux fleuristes et aux jardins partagés du quartier par exemple. Surtout, il sera réutilisé dans la micro ferme urbaine qui est en train de se mettre en place dans un local commercial. Au programme : pleurotes, endives et micro-pousses qui seront ensuite vendus aux habitants et aux restaurateurs du quartier.

Quelles sont les perspectives pour cette expérimentation ?

La municipalité s’intéresse fortement à ce projet global, incluant collecte, traitement et débouchés des biodéchets. Elle a manifesté son intérêt pour créer des synergies avec certaines de leurs expérimentations de ce type. Les autres bailleurs du quartier s’y intéressent également. Face à ce succès, le projet prend une nouvelle envergure hors les murs de nos ensembles résidentiels des Orteaux et de Saint-Blaise, avec de nouveaux points d’apports volontaires de collecte qui vont être installés dans les espaces publics du quartier. Plus les habitants adhèreront à la démarche et plus le projet deviendra rentable et pérenne, au bénéfice de l’environnement, du lien social et de l’activité économique locale.

Quels étaient les enjeux de ce chantier d’insertion ?

CLL : Pierrefitte-sur-Seine est une commune où nous sommes très présents avec plus de 1 000 logements. Nous y avons tissé des liens forts avec les associations locales et c’est un secteur, situé en QPV, sur lequel nous intervenons régulièrement. Nous avions mis à disposition un local, au cœur de la résidence Jules Chatenay, à l’association Initiatives qui vient en aide aux personnes isolées et qui organise des moments de convivialité dans le quartier. Malgré peu de moyens, l’association a été très active durant la crise sanitaire, avec notamment la distribution de repas. Leur activité d’aide alimentaire est devenue essentielle du fait d’une accentuation de la précarité. L’idée est donc venue d’agrémenter le local associatif d’une cuisine. Un projet auquel nous avons voulu donner une dimension environnementale et solidaire.  

Quels impacts positifs créés ?

Nous avons fait appel à une autre association que nous connaissons bien : Initiatives Solidaires qui réinsèrent des jeunes en vue d’une formation d’ébéniste ou de serrurier et située non loin de la résidence, à Aubervilliers (93). A forte vocation environnementale, ils n’utilisent que du bois et du métal de récupération pour leurs travaux d’ébénisterie et de serrurerie.

Une fois la cuisine installée et équipée, nous nous sommes demandés comment nous pouvions aller plus loin en les aidant dans leur activité de confection de repas. Au bout d’un parking, il existait déjà un espace vert mais qui était difficilement accessible depuis le local : toujours dans une logique de réemploi des ressources existantes, nous nous sommes dit que celui-ci pourrait être transformé en potager. En mobilisant les compétences en serrurerie des jeunes en insertion, une porte a été créée pour y donner un accès direct.

Engagés en faveur de l’emploi, c’est une réelle satisfaction d’avoir pu employer une dizaine de jeunes en insertion sur la totalité de ce projet.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Véritable projet en circuit court, l’espace vert doit maintenant être transformé en jardin partagé pour faire pousser les fruits et légumes qui seront utilisés dans la cuisine solidaire. Le local accueille dorénavant des ateliers de cuisine et l’association travaille avec les habitants sur la santé alimentaire. L’aide alimentaire se poursuit entrecoupée de moments conviviaux et festifs car la cuisine c’est avant tout du partage. 

Pascal Rigault, directeur général de l’office public de l’habitat Val de Berry, revient sur le partenariat de son OPH avec CDC Habitat et la nouvelle attractivité des villes moyennes.

Pourriez-vous nous présenter l’office public de l’habitat (OPH) Val de Berry ?

P. R. : Val de Berry est l’OPH départemental du Cher et il comporte plus de 11 000 logements répartis sur 100 communes.
Créé en 1920, il est complètement intégré, polyvalent, et encapacité de répondre à des enjeux de territoires extrêmement
divers : à la fois aux attentes des zones rurales du centre de la France et celles des villes moyennes comme Bourges, Vierzon, Saint-Amand-Montrond, Aubigny…En 2019, Val de Berry s’est rapproché de CDC Habitat pour créer une société anonyme
de coordination (SAC)avec Montluçon Habitat.

Quel est l’intérêt d’un tel rapprochement ?

P. R. : Cette société de coordination nous permet d’atteindre une masse critique, soit 18 000 logements si l’on inclut les 2 000 logements de l’ESH créée avec CDC Habitat social. C’est la taille optimale pour obtenir des gains de mutualisation. Par ailleurs, l’adossement au premier bailleur français nous donne accès à des sources de financement complémentaires,
une ingénierie de qualité et nous ouvre les portes des grands promoteurs nationaux. Nous allons pouvoir diversifier nos produits et continuer à innover.

Comment voyez-vous l’avenir ?

P. R. : La crise sanitaire a mis en évidence les difficultés de confinement dans des appartements exigus, et la qualité de vie est devenue un enjeu essentiel. L’attractivité des villes moyennes situées à deux heures de train de Paris s’en trouve renforcée. La résorption de la fracture territoriale entre les grandes métropoles et le reste du territoire devient possible. Adossés à CDC Habitat et la Banque des Territoires, nous sommes en capacité de mener à bien cette révolution territoriale.

Retrouvez l’interview en intégralité en podcast

https://soundcloud.com/user-914290678/dynamiser-les-territoires-avec?in=user-914290678/sets/rapport-annuel-2019

Jean-Luc Boulvert

Jean-Luc Boulvert, responsable de l’association Simon de Cyrène à Nantes, livre les clés de la réussite des maisons partagées.

A Nantes, l’association Simon de Cyrène a créé les maisons partagées, des colocations solidaires entre personnes valides et en situation de handicap. .Jean-Luc Boulvert, responsable de l’association, nous explique le fonctionnement de ces maisons innovantes.

Quelles sont les missions de l’association Simon de Cyrène ?

J.-L. B. : Sachant que le handicap se traduit souvent par la rupture des liens sociaux, Philippe Pozzo di Borgo (dont la vie a inspiré le film Intouchables) et Laurent de Cherisey, fondateurs, ont eu l’idée de créer des colocations solidaires à taille humaine. Ces maisons partagées réunissent sous le même toit huit personnes souffrant d’une lésion cérébrale ou d’un traumatism et six personnes valides, salariées de l’association. Depuis l’ouverture de la première maison en 2009, le concept a essaimé dans une douzaine de grandes villes de France.

Quels sont les enjeux des maisons partagées ?

J.-L. B. : Ce mode de vie favorise l’autonomie et garantit sécurité et sérénité aux résidents, rassurés par  la présence permanente des assistants de vie, qui peuvent exercer leur métier dans un contexte convivial. Ils sont chez eux sans se sentir seuls, et se sentent en permanence stimulés pour tous les gestes du quotidien. Ils contribuent aux tâches requises et aux
activités et sont, en outre, incités à s’ouvrir à leur environnement(voisinage, commerces, équipements culturels…).

Comment s’est construit votre projet avec CDC Habitat ?

J.-L. B. : Nous avons choisi CDC Habitat Grand Ouest comme maître d’ouvrage et bailleur de trois maisons partagées, ouvertes à Nantes en janvier 2019.Ce partenaire a compris l’importance de concevoir des bâtiments avec un supplément d’âme nécessaire pour y faire naître une vie de famille. Il a accepté que les membres de l’association soient partie
prenante du projet, de son élaboration au suivi post-chantier. Nous apprécions son attention et son implication.

Directrice de l’association Olympe de Gouges à Toulouse, Emmanuelle Vrignault-Choisy rappelle le rôle essentiel du logement dans l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.

Quels accompagnements propose votre association ?

E. V.-C. : Adhérente au réseau Solidarité Femmes, notre association met à disposition des femmes victimes de violences, une dizaine de places en Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS)au sein d’un pavillon loué à CDC Habitat. Au total, nous disposons de 15 places en centre d’hébergement d’urgence, de40 places en CHRS, de 18 places en logements temporaires et de 15 places en maisons-relais. Elle les fait aussi bénéficier de dispositifs d’insertion par l’activité économique afin de faciliter leur retour vers l’emploi.

Que pensez-vous du protocole expérimental signé fin 2018 entre des bailleurs comme CDC Habitat, votre association et l’Apiaf (1),les services de l’État et des partenaires ?

E. V.-C. : Il vise à améliorer l’accompagnement des victimes et à prioriser leur accès au logement social en Haute-Garonne.
Il s’appuie sur une procédure d’orientation ciblée et permet de prioriser les femmes victimes de violence. Il prévoit la simplification des démarches administratives dans le cadre d’un projet-logement travaillé à destination des bailleurs
sociaux. Globalement, c’est une réussite même s’il nous faut encore renforcer la synergie de nos pratiques pour aider les
femmes à retrouver une place dans la société et ce qui passe par l’accès au logement autonome.

Quels besoins de logements faudrait-il combler à l’avenir ?

E. V.-C. : Certes, près de1 000 places d’hébergement d’urgence ont été créées sur l’ensemble du territoire dans le cadre du Grenelle des violences conjugales. Mais il faudrait augmenter leur nombre et surtout œuvrer avec les bailleurs sociaux afin de mettre à disposition plus d’offres de logements pérennes.

Retrouvez l’interview en intégralité en podcast

https://soundcloud.com/user-914290678/association-olympe-de-gouges?in=user-914290678/sets/rapport-annuel-2019

Quelles sont les étapes indispensables à tout plan de sauvegarde ? Les difficultés principales ? Réponse en podcast avec Jean-Marc Natali, président fondateur d’Urbanis Aménagement, spécialiste des opérations de résorption de copropriétés dégradées.

Urbanis Aménagement œuvre depuis vingt ans à la résorption des copropriétés dégradées. Pourriez-vous nous expliquer votre rôle ?

J.-M.N. : Nous sommes une société de conseil en amélioration du cadre de vie, filiale du Groupe Urbanis, dont le slogan est « Agir pour un habitat digne et durable ». À la fois un bureau d’étude et de réalisation, nous accompagnons les collectivités de A à Z dans leurs projets d’amélioration de l’habitat. La première étape est celle du diagnostic : nous étudions la situation sociale des copropriétés, l’état technique du bâti et la dynamique urbaine du quartier pour déterminer si elles peuvent être redressées. Puis nous réalisons aussi les études et le suivi des plans de sauvegarde.

Quelles sont les difficultés de ces opérations ?

J.-M.N. : Le plus difficile est de parvenir à articuler l’urgence de la situation et le temps très long des plans de sauvegarde. Lorsque des personnes âgées n’ont plus d’ascenseur pour aller faire leurs courses ou que des marchands de sommeil s’apprêtent à racheter des logements, il faut réagir très vite. C’est tout l’intérêt d’un acteur comme CDC Habitat, qui signe des conventions d’urgence avec les collectivités et rachète des quantités importantes de lots pour stopper la dégradation de la copropriété, avant même la signature d’une concession d’aménagement.

Pourriez-vous nous citer un exemple de partenariat avec CDC Habitat ?

J.-M.N. : Nous intervenons notamment sur le Parc Corot à Marseille, une copropriété répartie sur huit bâtiments. Nous démolissons deux bâtiments, de façon à ce que les six autres puissent se rétablir. Mais nous travaillons aussi à Saint-Etienne-du-Rouvray, Epinay, Evry, Aix-en-Provence et prochainement à Strasbourg et Mulhouse. A terme, nous devrions intervenir ensemble sur une trentaine de sites.

Retrouvez l’interview en intégralité en podcast

https://soundcloud.com/user-914290678/coproprietes-degradees-avec?in=user-914290678/sets/rapport-annuel-2019

En 2013, Boris Tavernier créait l’association VRAC à Lyon. Son objectif : permettre aux habitants des quartiers prioritaires d’accéder eux aussi à des produits alimentaires de qualité. Une démarche qui nécessite le soutien des bailleurs sociaux. Ses explications en podcast.

Pourriez-vous nous présenter l’association Vrac ?

BT : Elle est née à Lyon en 2013 d’un constat très simple : quand on n’a pas d’argent, on s’oriente vers les produits de consommation les moins chers, au détriment de la qualité et de la santé. L’offre de bons produits bio, locaux est inexistante dans les quartiers populaires et leurs habitants pensent de prime abord que « ce n’est pas fait pour eux ». Vrac est née de cette envie de donner accès à ces produits aux habitants des Quartiers prioritaires de la Politique de la ville (QPV).

Concrètement, comment cela fonctionne ?

BT : Nous sommes implantés aujourd’hui dans 32 QPV. Dans chacune de ses villes, nous avons créé une association qui gère plusieurs groupements d’achat d’habitants et passe commande auprès de petits producteurs pour une centaine de produits secs vendus à prix coûtant pour ces habitants. Une fois par mois, une épicerie éphémère s’installe dans un centre social, par exemple. Ce rendez-vous est un moment privilégié où se tissent lien social et solidarité.

Vous avez noué en 2019 un partenariat avec CDC Habitat. Qu’attendez-vous de lui ?

BT : Dès le départ, Vrac a été rendu possible grâce au soutien financier des bailleurs sociaux. Mais leur appui est précieux aussi opérationnellement pour faire démarrer les projets, les relayer dans les quartiers, et développer des projets autour de l’épicerie éphémère. Nous déployons beaucoup d’initiatives, comme réunir des cuisinières du quartier avec des chefs étoilés, des projets de livres, etc. C’est tout ce champ d’action que nous souhaitons développer avec CDC Habitat.

Retrouvez l’interview en intégralité en podcast

https://soundcloud.com/user-914290678/association-vrac?in=user-914290678/sets/rapport-annuel-2019

Pour en savoir plus sur Vrac

Dans le cadre de sa stratégie « biodiversité » définie en 2015, CDC Habitat a choisi de s’engager en faveur d’une gestion plus raisonnée des espaces verts de son patrimoine. Cette démarche s’appuie à la fois sur la réalisation de diagnostics écologiques et sur la mise en place de contrats de gestion durable et différenciée des espaces verts.

Pourquoi cette démarche ?

La stratégie « biodiversité » définie par CDC Habitat s’appuie sur 3 piliers : Éviter, Réduire et Compenser. La gestion des espaces verts est au cœur du second volet, « réduire », avec un objectif affiché par le Groupe de mieux gérer les espaces communs comme privé de l’ensemble du patrimoine national – logement intermédiaire comme logement social. Pour accompagner la démarche, CDC Habitat a fait appel entre 2016 et 2020 à une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) spécialisée sur les questions de biodiversité.

Comment fonctionne la gestion durable et différenciée ?

La gestion différenciée vise à appliquer aux espaces verts d’un même site un traitement différent, que ce soit en termes d’intensité ou de soins. Cette gestion prend notamment en compte les usages des lieux par les occupants, mais aussi la faune et la flore présentes, pour trouver le meilleur équilibre. Ainsi, les haies et pelouse de l’avant d’un bâtiment pourront bénéficier d’une taille précise et régulière tandis que les espaces situés à l’arrière d’un bâtiment, moins visibles et moins fréquentés, pourront être traités de manière moins intensive. La gestion durable favorise également des modes d’entretien limitant les interventions néfastes pour la biodiversité (désherbage sans produit phytosanitaire, choix d’espèces végétales peu consommatrices en eau mais adaptées à certaines espèces animales…).

Comment identifier les sites adaptés ?

CDC Habitat souhaite mettre en place des contrats de gestion durable pour tous ses sites, avec un effort tout particulier sur les sites à fort potentiels. Pour ces derniers, le Groupe encourage la réalisation dans le cadre de son contrat AMO « biodiversité » des diagnostics écologiques sur une partie de son patrimoine. Ces diagnostics permettent de faire un état des lieux complets des sites, afin d’identifier les éléments remarquables à préserver ou à valoriser en termes de faune et de flore, sur la parcelle elle-même comme sur son environnement immédiat. Une étude de potentialité peut également être réalisée afin de voir comment améliorer l’aménagement paysager du site, quelles espèces végétales ou animales favoriser…

Quels sont les clefs de la réussite d’une telle démarche ?

Outre le choix des sites, CDC Habitat s’efforce d’identifier les prestataires les plus à même d’accompagner cette démarche. Les plans de gestion écologique sont co-construits entre l’entreprise retenue et les équipes de CDC Habitat en tenant compte des usages du site. Le Groupe a d’ailleurs mis en place une formation spécifique à ces nouvelles pratiques de gestion à destination de son personnel de proximité, et un travail de sensibilisation des locataires est également mené (via des animations ou la distribution d’un livret éco-geste). CDC Habitat avait prévu une période de 4 années (le temps du contrat) pour que chacun puisse s’approprier pleinement cette méthodologie nouvelle, favorable à la biodiversité mais qui nécessite d’adapter certaines habitudes.

Quels déploiements futurs pour la démarche ?

CDC Habitat entend accompagner la montée en puissance de la gestion durable, en encourageant de plus en plus d’entreprises à intégrer cette dimension. Aujourd’hui, les différences de connaissance et de maîtrise de cette gestion écologique entre les régions sont palpables, et si la législation tend à favoriser certains nouveaux usages, le Groupe compte jouer un rôle moteur en sensibilisant l’ensemble des maillons de la chaîne. Les diagnostics écologiques réalisés sur les résidences existantes mais aussi dans le cadre de projets de construction neuve ou de réhabilitation permettront aussi d’intégrer toujours plus en amont cette approche. Une première expérimentation est en cours pour accompagner la réhabilitation de 60 logements à Vénissieux.

A Sallanches et Marignier, des zones de prairie propices à la faune et à la flore

Le déploiement de la gestion différenciée des espaces verts en Auvergne-Rhône-Alpes a démarré un peu partout sur le territoire. L’agence Ain 2 Savoie travaille notamment avec la Société Millet Paysage sur une gestion adaptée des zones de prairies des résidences de Sallanches et Marignier, près de la frontière suisse. « Nous avons défini plusieurs scenarii d’entretiens adaptés selon les zones et leurs usages spécifiques », explique Patrick Pornet, responsable de secteur. « Nous avons notamment un entretien de type « espace vert jardiné » pour les massifs des entrées de bâtiments et un entretien de type « espace vert naturel » pour les zones de prairies ».

Résidence Grand siecle à Ferney Voltaire

C’est ce second mode d’entretien qui est actuellement déployé sur les résidences du Dôme de Miage, des Aiguilles de Warens et des Aravis à Sallanches, et du Val de Giffre à Marignier. Ces zones refuges pour la faune et de développement pour la flore seront fauchées seulement deux fois par an, laissant ainsi plus de temps pour l’entretien des espaces travaillés qui nécessite davantage de temps qu’un entretien « traditionnel ». « Notre démarche exclut le désherbage avec l’usage de produits phytosanitaires comme les pesticides, les insecticides, les herbicides… », reprend Patrick Pornet. « Désormais, on favorise le désherbage alternatif, soit manuel, soit mécanique ».

La gestion différenciée aura un réel impact à terme sur le cadre de vie des locataires, avec des zones davantage fleuries et accueillant des pollinisateurs. Les déchets issus des tailles d’arbustes ou des tontes seront également valorisés, dans les massifs ou sous forme d’hibernaculum – des utilisations permettant à la strate arbustive de se protéger du gel et de la sécheresse et aux petits animaux de s’abriter en hiver.

CDC Habitat expérimente l’écopâturage sur son siège bordelais

Écopâturage

Ce sont de nouvelles recrues inhabituelles que le siège bordelais de CDC Habitat accueillera à partir du mois de septembre, deux brebis des Landes qui viendront prendre place dans l’enclos installé à côté de l’espace vert où les collaborateurs peuvent profiter de tables de pique-nique pour déjeuner quand le temps le permet. Au-delà du côté sympathique de pouvoir croiser des animaux de la ferme au quotidien, il y a derrière cette arrivée une vraie volonté de la part du Groupe d’expérimenter l’écopâturage en plein centre-ville, comme une alternative à l’entretien traditionnel des espaces verts.

Comme l’explique Émilie Degrugillier, directrice de l’agence de Bordeaux de CDC Habitat social, « à l’origine, nous avions imaginé ce projet pour le quartier de la Benauge où nous avons un grand espace vert central, idéal pour accueillir des animaux. Mais la recrudescence de problématiques de sécurité de ces derniers mois, nous a poussé à retarder cette installation et à chercher un autre site – même si nous avons toujours à l’idée d’installer un tel dispositif auprès de nos locataires ».

Après réflexion, le siège de CDC Habitat Sud-Ouest est apparu comme le parfait endroit pour mener cette première expérimentation. Le berger avec lequel travaille le bailleur est venu faire un repérage au printemps pour s’assurer que les animaux disposeraient de la surface nécessaire pour passer entre 6 et 8 mois de l’année auprès des équipes. « Nous avons juste retiré les tables de pique-nique et clôturé l’espace, c’est une installation d’une grande simplicité même s’il faut plus de 1 000 m2 pour que les animaux soient à l’aise et suffisamment nombreux pour ne pas s’ennuyer », reprend Émilie Degrugillier. « Le berger passera une fois par semaine pour les nourrir et s’assurer de leur bonne santé. Les animaux seront récupérés dès que les températures baisseront, puis reviendront au printemps avant de repartir à l’été quand l’herbe viendra à manquer ».

Pour ce premier test en situation réelle, CDC Habitat accueillera deux représentantes de la race des moutons landais, une race très présente au 19ème siècle mais qui avait progressivement disparu de Nouvelle-Aquitaine et qui fait depuis quelques temps l’objet d’un programme de réinsertion. Le projet sera suivi de près, avec une coordination accentuée avec les entreprises en charge de l’entretien des espaces verts. « Nous avions déjà une gestion différenciée des espaces sur ce site où une partie des herbes sont laissées en friche », précise la directrice d’agence. « Cela s’ajoute à la politique « zéro pesticide » que nous menons sur l’ensemble de notre patrimoine, et aux actions de sensibilisation que nous organisons régulièrement auprès de nos locataires ».

Un bilan sera dressé à mi-parcours pour voir si cette solution peut être étendue à d’autres sites, et dans quelles conditions, afin qu’un maximum d’habitants puissent profiter de ce retour à la nature en milieu urbain.

La Fondation pour la mémoire de l’esclavage a été créée en 2019. Elle est soutenue par l’État et par des partenaires publics et privés, dont CDC Habitat qui fait partie du Collège des fondateurs. Une des missions fondamentales de la Fondation est de s’adresser à la jeunesse pour la sensibiliser à l’empreinte de l’esclavage sur notre Histoire. Pour cela, la Fondation développe un programme qui s’adresse en priorité aux jeunes et plus particulièrement à ceux des quartiers prioritaires. Entretien avec Aïssata Seck, responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires, de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.

La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a été créée en 2019. Quel est son projet ?

Aïssata Seck : Notre objectif est d’inscrire l’esclavage colonial comme un fait marquant de l’histoire de France, de faire connaître ses héritages multiples et d’utiliser le savoir pour lutter contre toute forme de racisme et de discrimination. Nous agissons pour l’intérêt général et la cohésion nationale. Tous nos mécènes partagent le projet de transmettre l’Histoire par la culture, pour la citoyenneté.

Quel type d’actions sont menées dans le cadre du programme Citoyenneté et jeunesse ?

A.S. : Le volet citoyenneté s’adresse en priorité à la jeunesse dans son ensemble et plus particulièrement aux jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Ce sont des actions concrètes qui ont pour objectif de contribuer à la cohésion sociale, à la reconnaissance de la diversité, et à la promotion des valeurs républicaines. Le programme est mené en partenariat avec les collectivités territoriales, l’Éducation populaire (Maisons de quartier, associations), et toutes les structures et associations locales.

Nous développons notre action dans les QPV à travers le soutien d’appels à projets et l’accompagnement d’actions dans les territoires. Nous sommes en train de monter un parcours avec le Louvre, autour des œuvres ayant un rapport direct avec la mémoire de l’esclavage (Le Radeau de la Méduse de Géricault par exemple) pour que les jeunes se sentent tous concernés par leur visite au musée.

L’objectif de la Fondation est aussi d’intégrer des programmes de service civique, et de proposer des modules pédagogiques pour former des jeunes à l’histoire qui pourraient accompagner des associations et des collectivités dans leurs actions mémorielles ou de lutte contre les discriminations.

Est-ce que vous travaillez aussi avec les enseignants ?

Le programme Éducation porté par Nadia Wainstain est mené en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale pour apporter des outils spécifiques aux enseignants sur l’histoire et les héritages de l’esclavage. Ces outils se fondent sur les programmes scolaires et les enrichissent en proposant une approche différente.

Nous organisons aussi des journées thématiques de formation des enseignants. En novembre 2020, les premières formations ont été organisées en Guyane avec des réactions très positives des enseignants qui apprécient qu’on leur procure des outils pédagogiques concrets et adaptés pour enseigner cette histoire.

Nous intervenons aussi à travers des actions ciblées en partenariat avec le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis avec, par exemple, avec la création d’un parcours de visite en Ile-de-France à destination des collèges du département.

Quand vous intervenez auprès des jeunes, quelles réactions constatez-vous ?

Je n’ai jamais constaté de réactions négatives mais une volonté de mieux comprendre la société d’aujourd’hui à travers une meilleure connaissance de notre histoire. Les jeunes sont très attentifs durant nos interventions. Certains manifestent l’envie d’en parler avec leurs parents.

« Je ne me souviens pas d’avoir appris cette histoire à l’école » est souvent la première réaction. D’autres sont très volontaires : « C’est important de parler de cette histoire négative qui existe toujours sous d’autres formes », « j’ai appris beaucoup de choses mais c’est difficile de parler de ce sujet », « j’avais déjà étudié l’esclavage à l’école mais je ne savais pas que les Noirs avaient autant souffert », voilà quelques réactions que j’ai relevées.

L’année 2020 était l’année de mise en place de la Fondation. Comment s’est déroulée cette première année de fonctionnement dans le contexte de la crise sanitaire ?

Nous avions des craintes en raison de la pandémie et, finalement, 2020 a été une très belle réussite pour la visibilité de la Fondation naissante grâce au numérique.

Le Mois des Mémoires a été préservé malgré le confinement. Toutes les commémorations locales ainsi que la commémoration nationale du 10 mai ont été organisées en Live sur Internet. Grâce à ces événements numériques, nous avons obtenu une visibilité que nous n’aurions peut-être pas obtenue avec des commémorations physiques.

50 personnalités (artistes, chercheurs, historiens, jeunes) ont participé à un live d’une durée de 6h, le 10 mai 2020, avec près de 300 000 vues !

La voix de la Madeleine : le 4 février 2020, date anniversaire de la première abolition de l’esclavage, a eu lieu à l’auditorium du Musée du Louvre le lancement officiel du timbre « Portrait présumé de Madeleine ».
Le 4 février 2020, date anniversaire de la première abolition de l’esclavage, a eu lieu à l’auditorium du Musée du Louvre le lancement officiel du timbre « Portrait présumé de Madeleine ». L’événement était proposé par Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (au centre), Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre (à droite de JM Ayrault) et Philippe Wahl, président-directeur-général du groupe La Poste (à gauche de JM Ayrault).

Le Mois des Mémoires – 2021 : les 20 ans de la loi Taubira

Le Mois des Mémoires se tient chaque année du 27 avril au 10 juin. Les actions sont concentrées sur cette durée afin de toucher un plus grand nombre de citoyens, avec des événements populaires et festifs.

« Le mois des mémoires 2021 aura une importance très particulière car nous allons célébrer les 20 ans de la loi Taubira, qui reconnaît l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Ce sera la première cérémonie commémorative portée par la Fondation qui souhaite que l’évènement soit inclusif et populaire, avec la mobilisation (si la situation sanitaire le permet) de 500 jeunes venus de toute la France (via le réseau Éducation nationale et Éducation populaire), dont certains participeront activement à la cérémonie. L’objectif prioritaire est de mobiliser les jeunes de toute la France : des départements d’outre mer aux territoires ruraux de l’hexagone. »