Biodiversité : CDC Habitat mise sur la gestion différenciée de ses espaces verts

Dans le cadre de l’axe « Environnemental » de son Projet de Territoires, CDC Habitat renforce ses actions en faveur de la protection de la biodiversité en Île-de-France, notamment en systématisant le recours à la gestion différenciée des espaces verts sur son patrimoine.
Avec près de 24% du territoire recouvert d’espaces verts, l’Île-de-France est loin d’être le désert de béton que l’on imagine parfois. Et si la situation est évidemment contrastée en fonction des villes et des zones, les possibilités d’agir pour préserver la biodiversité sont assez nombreuses, notamment pour les bailleurs comme CDC Habitat qui ont fait le choix d’avoir une politique proactive sur cette question.
« Nous avons environ 1000 résidences avec des espaces verts sur notre patrimoine francilien, pour un total de près de 300 hectares », explique Delphine Swysen, responsable pilotage urbain chez CDC Habitat. « Cela nous fait un bon levier pour soutenir la biodiversité en ville qui est plus riche qu’on ne le penserait ».
Des contrats d’entretien adaptés
Parmi les différents leviers à sa disposition, CDC Habitat Île-de-France a notamment choisi de profiter du renouvellement de ses contrats d’entretien des espaces verts pour mettre l’accent sur la gestion différenciée. « Cette technique vise à entretenir moins souvent mais mieux les espaces verts et en revenant à des techniques de jardinage plus traditionnelles, étant entendu que désormais les produits chimiques sont interdits par la loi », précise Alexandre Dias, référent biodiversité au sein de la Direction Technique & Maintenance de CDC Habitat Île-de-France.
Cette approche permet à la végétation de se développer dans la durée, afin d’offrir nourriture et habitat à la faune. Mais si la technique a largement fait ses preuves, elle demande néanmoins une certaine acculturation, que ce soit de la part des prestataires, des locataires ou de certaines collectivités. « La gestion différenciée nécessite de ne pas tailler la pelouse partout ni aussi fréquemment, de laisser ponctuellement la nature pousser de manière presque sauvage… », souligne Elodie Lachaud, cheffe de projet chez Grand Paris Habitat. « C’est assez loin des standards esthétiques habituels et cela peut donc surprendre au début, d’où la nécessité de faire de la pédagogie sur le terrain ».

Intégrer la biodiversité à tous les échelons
Parallèlement, CDC Habitat continue d’intégrer la question de la biodiversité à l’ensemble de son activité, en lui faisant notamment une place dans ses projets de résidentialisation ou de réhabilitation. Plusieurs « mini-projets » sont également portés localement par les agences pour améliorer le quotidien des autres résidences– en renaturant certains sols, en végétalisant les grillages, en installant des nichoirs ou encore en plantant de nouveaux arbres.
« Notre but est d’améliorer le cadre de vie des locataires, sans attendre uniquement les gros projets d’investissement pour agir », conclut Elodie Lachaud. « De petites actions bien pensées peuvent avoir un effet réel sur le vivant mais aussi sur le confort d’été ou l’infiltration des eaux pluviales ».
résidences de CDC Habitat en Île-de-France ont des espaces verts en gestion directe
hectares à gérer de manière différenciée, soit 1/3 du Bois de Vincennes