17 jours entre la Guyane et les Mureaux (78)

CDC Habitat a organisé cet été un projet inédit entre Hexagone et outre-mer, afin de permettre à 20 jeunes de se rencontrer et d’échanger autour d’activités sportives et de découvertes du patrimoine.
Le lien entre la ville des Mureaux et la Guyane est ancien et profond. Berceau de la fusée Ariane, la commune des Yvelines entretient en effet des relations privilégiées avec le territoire ultramarin qui accueille le Centre spatial guyanais (CSG) d’où décolle le lanceur civil européen de satellites.
« Ce sont Anne-Sophie Grave, Présidente du Directoire de CDC Habitat, et François Garay, Maire des Mureaux, qui ont en premier évoqué la possibilité de faire le lien entre cette Histoire industrielle et notre patrimoine », explique Isabelle Cosyns, responsable du service de Développement Social et Urbain (DSU) chez CDC Habitat Île-de-France. De cette intuition de départ est née une des opérations les plus originales menées par le Groupe ces dernières années : un séjour de 17 jours qui a permis à 10 jeunes Muriautins et 9 jeunes Guyanais, tous locataires de CDC Habitat, de se rencontrer et de partager activités sportives, visites et moments sportifs.
17 jours d’échanges inoubliables
C’est donc en Guyane que s’est déroulé le 1er volet du voyage du 13 au 21 juillet. Sur place, les jeunes franciliens ont pu découvrir de superbes paysages, dormir dans la jungle, partir à l’aventure sur les Îles du Salut en catamaran et bien sûr aller visiter le CSG. A leurs côtés, les 10 jeunes guyanais leur ont permis de se familiariser rapidement avec les lieux. « Le groupe était encadré sur place par l’IFAS, une association sportive locale, missionnée par les équipes de la SIMKO et la SIMGUY, les filiales guyanaises de CDC Habitat », reprend Isabelle Cosyns.
Si Ariane 6 avait déjà décollé à l’arrivée des jeunes du fait d’une météo favorable, tous ont pu profiter de ce cadre exceptionnel pour faire connaissance et partages des moments exceptionnels avec leurs nouveaux amis, avant de reprendre l’avion direction Paris pour une 2ème semaine placée sous le signe de la compétition sportive qui a réuni le monde entier. Outre des excursions au Château de Versailles ou à la Tour Eiffel, les adolescents ont pu assister au passage de la Flamme aux Mureaux, ainsi qu’aux quarts de finale de skateboard sur le site de la Concorde.




Le fruit d’un travail partenarial formidable
« La ville des Mureaux avait mis à disposition son gymnase pour que tous les jeunes puissent y camper et des bus pour faciliter les déplacements », précise Isabelle Cosyns. Pas question en effet pour les locaux de l’étape de retourner chez eux : le Groupe est resté soudé jusqu’à la fin du séjour. Côté sport et encadrement, c’est l’association sportive UFOLEP78 qui a géré les animations, profitant à la fois des infrastructures de la commune et du département pour un programme alliant accrobranche, kayak, tchoukball et passe à 10.
Une mobilisation de tous les partenaires qui a largement contribué au succès de cette épopée hors norme qui s’est achevée le 30 juillet – non sans quelques larmes au moment de se quitter.
Pour découvrir en image cette aventure, rendez-vous sur la page Instagram @raidytogo__pariscayenne2024
François Garay, Maire des Mureaux
« Notre lien avec Kourou et la Guyane est étroit du fait de la présence sur notre commune d’Ariane Group. C’est une histoire que nous partageons avec les habitants et que nous essayons de faire vivre à travers différents projets, comme cette maquette de la fusée Ariane 5, haute de 12 mètres, qui trône sur un rond-point à l’entrée de la ville et qui a été réalisée par des apprentis et des lycéens de la commune et de la vallée de Seine.
Le projet que nous avons porté avec CDC Habitat avait pour but de permettre à des jeunes qui n’auraient jamais eu l’occasion de se croiser de vivre un échange interculturel assez incroyable, de l’Amazonie au château de Versailles, du site de lancement de Kourou aux rues de Paris et des Mureaux. C’est une expérimentation qui mériterait sans doute d’être généralisée, même à d’autres territoires plus proches, comme les Hauts de France ou le Grand Est. On dit souvent que soit on reste immobile, soit on voyage et on apprend. Je pense que les collectivités et les bailleurs ont un rôle à jouer pour aider les jeunes à sortir de leurs quartiers et à s’ouvrir à d’autres villes et d’autres gens ».