Le déplacement d’Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat, à Mayotte a été l’occasion de signer des partenariats stratégiques avec les acteurs locaux de l’énergie et de l’habitat, et de présenter les résultats 2023 de la Société Immobilière de Mayotte (SIM).

Le déplacement de madame Grave a débuté avec une visite de patrimoine de la ville de Mamoudzou en compagnie du maire, Ambdilwahedou Soumaila, avant une entrevue avec Ben Issa Ousseni, président du Département de Mayotte.

La visite a ensuite continué avec l’opération Dzou Mwessi et la pose de la première pierre de l’opération Les Plantins. La résidence Dzou Mwessi comprend 18 logements sociaux et s’inscrit dans le cadre du large programme d’aménagement urbain, porté par la SIM en maîtrise d’ouvrage directe. La résidence Les Plantins, dont le chantier démarre en 2024, comprendra 72 logements et 536 m² de commerces dans le village de Dzoumogné.

Des partenariats renforcés

Ont suivi les signatures des conventions de partenariats avec les communes de Bandrélé, Kani-Kéli, Ouangani et Tsingoni ainsi qu’avec l’EDM (Electricité de Mayotte) en faveur du développement durable et d’une transition énergétique réussie à Mayotte. L’objectif : définir avec chacune de ces collectivités un plan de développement du parc de logements sur leur territoire afin de favoriser la production de logements au sein des collectivités mahoraises.

Enfin a eu lieu la conférence de presse sur les résultats 2023 et les perspectives de la SIM (Société Immobilière de Mayotte) menée par Anne-Sophie Grave et Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la SIM, en présence d’Ahamada Fahardine, maire de Bandraboua et de Jérôme Josserand, directeur de la DEALM Mayotte et représentant du préfet François-Xavier Bieuville.

290

logements mis en chantier

355

logements livrés

90M€

d’investissements

« En dépit des multiples défis auxquels nous faisons face, la SIM poursuit résolument son dévouement envers la création et la facilitation de l’accès au logement. Soutenu par le groupe CDC Habitat, notre société reste déterminée à jouer un rôle clé dans le développement du territoire. Nous sommes fiers de partager les réalisations qui ont marqué notre année 2023, ainsi que nos perspectives à venir. »

Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la SIM

Retour sur 3 jours intenses de rencontres et inaugurations pour la délégation du groupe CDC Habitat en visite à la Société Immobilière de la Martinique (SIMAR), filiale de CDC Habitat qui compte 152 collaborateurs qui gèrent plus de 12 000 logements.

La délégation, composée d’Anne-Sophie Grave, présidente du directoire, Philippe Pourcel, DGA en charge des Outre-mer et Anne Frémont, directrice des affaires publiques, a rencontré Jean-Christophe Bouvier, préfet de la Martinique pour parler de la politique de l’Etat en faveur du logement social, du soutien à la production de logements en Martinique et de la prise en compte des difficultés du modèle économique permettant le financement du logement social en outre-mer.

Mais cette visite a aussi été l’occasion de participer au lancement symbolique du chantier de réhabilitation de la résidence pour étudiants et jeunes actifs de la rue Garnier Pagès à Fort-De-France, une opération de reconversion d’un ancien établissement bancaire en résidence étudiante financée en partie par le Groupe Caisse des Dépôts dans le cadre du programme Action Cœur De Ville.

La délégation a aussi visité la toute nouvelle agence SIMAR du Lamentin-Nord, et a ensuite participé à l’inauguration de la résidence « Les Moringas » au Gros-Morne composée de 57 logements sociaux et très sociaux allant du T2 au T4. Livré en novembre 2023, ce programme a nécessité un investissement de près de 7,7 M€ et a été financé par le Groupe Caisse des Dépôts, l’Etat et la CTM – Collectivité de Martinique et l’ADEME.

« Le groupe CDC Habitat est aux côtés de la SIMAR pour lui permettre d’atteindre ses objectifs en Martinique : construire plus de logements sociaux et répondre à la diversité des besoins en logements adaptés et inclusifs. »

 Anne-Sophie Grave

Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat était l’invitée du podcast Eco360 réalisé par Outremers 360°, en partenariat avec la Banque des Territoires. Un rendez-vous pour parler des grands projets qui structurent les territoires d’Outre-mer pour les années à venir.

Du logement social en passant par les résidences pour les plus âgés ou encore les logements étudiants, CDC Habitat doit relever plusieurs défis dans les Outre-mer. Alors que dans certains territoires, il faut faire face à une forte croissance démographique ; pour d’autres, c’est le vieillissement de la population qui mobilise les acteurs de l’habitat. Objectifs : réhabilitation du parc ancien ; construction dans le respect des enjeux climatiques et en prenant compte les spécificités des régions ; renforcement de la gestion de proximité pour offrir une meilleure qualité de service aux locataires.

« A Mamoudzou, l’habitat doit prendre en compte les spécificités locales pour garantir l’équilibre social »

Ambdilwahedou Soumaila, maire de Mamoudzou, explique l’importance de l’habitat dans l’équilibre social de son territoire et ses attentes fortes vis à vis de la SIM, premier bailleur de Mayotte.

Quelles sont les problématiques en termes d’habitat sur la commune et plus généralement sur l’île?

Selon les données du RGP Insee 2017, Mayotte comptait 63 130 résidences principales, dont 17 870 à Mamoudzou. Parmi celles-ci, la part des maisons en tôle (maison en tôle, bois, végétal ou terre) était de 39 % à l’échelle de l’île et de 47 % à Mamoudzou.

Actuellement, on observe une urbanisation illégale et spontanée à Mamoudzou, principalement due à l’extension des constructions de ces cases en tôle, ce qui contribue à la formation de bidonvilles sur de vastes zones du territoire communal. Sans compter que l’accès à l’eau courante (et aux réseaux en général) reste problématique dans ces logements.

Il existe donc un besoin pressant de logements, mais pas seulement sociaux. Et l’espace étant restreint sur l’île et le foncier disponible et aménagé se trouvant principalement en zone urbaine, où les infrastructures sont déjà en place, il est nécessaire de réinvestir ces zones et d’opter pour des constructions à haute densité.

Quelles sont vos attentes en termes de programmation ?

Traditionnellement, les quartiers à Mayotte sont mixtes et nous voulons maintenir cette mixité pour accueillir toutes les strates de la population. Ce n’est pas seulement une problématique liée au logement social : les premières enquêtes sociales menées dans la zone de la ZAC de Doujani ont montré un nombre limité, voire faible, de ménages éligibles au logement social. Il est donc crucial de répondre au fort besoin de logements en adoptant des approches qui prennent en compte les différentes catégories de logement, du locatif social au locatif intermédiaire, en passant par l’accession à la propriété.

A titre d’exemple, dans le cadre du NPNRU de Kaweni, nous travaillons à mettre en place tous type de logements : LLTSA, LLTS, LLS mais aussi intermédiaire et en accession.

La SIM a beaucoup œuvré par le passé pour favoriser l’accession à la propriété sur l’île…

Le concept de la « case SIM » a effectivement joué un rôle important à cet égard et a laissé une marque durable à Mayotte. Aujourd’hui, il est essentiel de revitaliser le marché de l’accession, en particulier pour les jeunes actifs. Cette approche vise à soutenir la création d’un parc immobilier diversifié.

Il faut néanmoins rester vigilant avec ce type de logement pour ne pas créer le bidonville de demain. La réflexion architecturale et la mixité de logement et de population sont certainement une des clefs de la réussite des futurs aménagements urbains.

Y a-t-il des usages particuliers à prendre en compte dans la conception des logements ?

Lors de la conception des logements, il est essentiel de prendre en compte certains usages particuliers afin de répondre aux besoins et d’améliorer la qualité de vie des résidents.

Tout d’abord, il est recommandé de prévoir des espaces extérieurs dans la conception des logements. Ces espaces permettent aux résidents de profiter de l’air frais, de se détendre et de se connecter avec la nature environnante. Ils peuvent prendre la forme de balcons, de terrasses, de jardins ou d’espaces verts communautaires.

Ces zones extérieures offrent un espace supplémentaire pour se reposer, se divertir et favorisent les interactions sociales entre les résidents. Elles peuvent être conçues à différentes échelles, allant des places au sein d’un ilot de logement aux espaces communs plus vastes. Elles peuvent être utilisés par les résidents pour organiser des activités, rencontrer leurs voisins ou célébrer des événements.

Par ailleurs, il convient de souligner l’importance de la « varangue » (véranda) dans l’architecture du logement mahorais, qu’il s’agisse de logements sociaux ou non. La varangue est une pièce à vivre à part entière, offrant un espace de vie supplémentaire et permettant de profiter du climat agréable de l’île. Il est crucial de la considérer comme une composante essentielle du logement et de lui accorder une attention particulière dans la conception architecturale. Cependant, il est nécessaire de noter que le calcul du financement du logement social peut actuellement limiter la possibilité de créer de grands espaces extérieurs. Il est donc important de reconnaitre la valeur de la varangue en tant que pièce à vivre et soutenir son intégration dans la conception des logements.

Quelles sont les attentes de la mairie vis-à-vis de la SIM ?

Dans le contexte mahorais et malgré le développement accéléré de l’urbanisation, la commune de Mamoudzou se caractérise par une organisation en villages qu’il est souhaitable de maintenir pour garantir un cadre d’aménagement et un certain équilibre social ; les évènements actuels sur l’insécurité ambiante plaident dans ce sens.  

L’organisation en villages et le maintien d’une gestion à cette échelle a toujours servi de cadre d’action et de décision. De cette organisation villageoise découlait l’attribution des parcelles et des logements et donc la question du peuplement. Cette attribution s’est faite jusqu’à présent à l’échelle du village et principalement à destination des habitants du village. 

Les zones d’extension sont limitées et inégalement réparties. Certains villages n’ont aucune possibilité physique d’extension. D’autre part, certaines zones d’extension ne sont envisageables qu’à très long terme. 

Dans ces conditions, la commune doit définir et pouvoir afficher ses priorités en matière de politique de l’habitat et d’attribution de logement à partir des besoins de sa population. Dans les commissions d’attribution des logements, bien que représentée, la commune ne pèse pas réellement dans le choix des attributions car elle est rarement réservataire. L’enjeu pour la commune est de devenir réservataire de logements dans chaque commission pour pouvoir influer sur le choix des attributions et du peuplement dans les différents quartiers de la commune. 

Il est clair que le mode d’attribution ne peut plus se limiter seulement au village où seront implantés les logements ; il nous semble néanmoins nécessaire que l’attribution des logements privilégie en priorité les habitants de la commune.

Par exemple, le village d’implantation pourrait instaurer une préférence d’attribution à hauteur de 50 % aux demandeurs du village, 20 % à 30 % des logements seraient donc proposés aux autres villages de la commune et les autres logements aux habitants d’autres communes. Sur cette base, la cohésion sera préservée et l’intégration des nouveaux arrivants facilitée. 

« Avec les bailleurs d’outre-mer, nous avons beaucoup d’intérêts communs »

Interview de Gaëlle Nerbard, directrice nationale outre-mer de la Croix Rouge française.

En outre-mer, la vulnérabilité des populations croise souvent les difficultés de logement. Pour renforcer ses actions auprès des plus fragiles, la direction nationale outre-mer de la Croix-Rouge française a signé en septembre 2022, une convention avec CDC Habitat. Les explications de Gaëlle Nerbard, directrice nationale outre-mer de l’association.

Pourriez-vous nous décrire les différentes actions de la Croix-Rouge dans les territoires d’outre-mer ?

La Croix-Rouge a une responsabilité particulière en outre-mer : nous sommes la seule association nationale présente sur les onze territoires ultramarins. Nous avons donc une vision à 360 ° sur les vulnérabilités de leurs habitants. Cette responsabilité est d’autant plus grande que les besoins sur ces territoires sont immenses et nos modalités d’intervention nombreuses. Nous sommes auxiliaires des pouvoirs publics pour secourir les populations face aux catastrophes naturelles, aux situations d’urgence, aux crises sociales. A titre d’exemple, lors de la tempête Fiona, en Guadeloupe, nous avons notamment été mobilisés pour produire de l’eau potable. En 2 semaines, nous avons pu distribuer plus de 70 000 d’eau à la population.

En dehors de ces situations d’urgence, nous accompagnons toutes les personnes vulnérables, depuis la crèche jusqu’à l’Ehpad en passant par l’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile ou des femmes victimes de violence. Nous faisons aussi de la prévention spécialisée, avec des éducateurs de rue qui interviennent dans les quartiers les plus défavorisés.  Notre accompagnement social est global et prend en compte tous les aspects : précarité alimentaire,, santé (soins à domicile, centres de santé, lutte contre les addictions), insertion, accès aux droits, aide aux victimes, hébergement, etc.

Quelles sont les difficultés de ces territoires en matière de logement ?

L’immobilier est en forte tension, ce qui accroît les vulnérabilités des populations. La plupart des personnes que nous accompagnons ont des difficultés de logement et vivent dans les plus de 12 % d’habitats indignes et insalubres du parc ultramarin. Cela rend beaucoup plus compliqué pour eux l’accès aux services publics, à la santé, la scolarisation, la formation, l’insertion… Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 80 % des ménages ultramarins ont droit à un logement social, mais seulement 18 % en occupent un.

Le foncier est un vrai problème en outre-mer. Il est rare, cher, notamment dans les Antilles, en Guyane ou à La Réunion. Ces territoires font partie de ceux où se loger coûte le plus cher en France.

Pourquoi la Croix-Rouge française a-t-elle souhaité se rapprocher de CDC Habitat par une convention ?

Les liens ne sont pas nouveaux. Nous collaborons depuis plusieurs années avec les SIDOM, les filiales de CDC Habitat en outre-mer, sur différents dispositifs. Nous avons souhaité poursuivre notre partenariat et aller encore plus loin en formalisant l’ensemble de nos collaborations par une convention.

Cette convention permet à la fois de faire un état des lieux de notre immoblier, d’identifier des solutions d’hébergement pour les plus vulnérables de notre association, d’accompagner le développement de nos activités en identifiant des locaux permettant de les héberger et de loger des salariés qui répondent aux critères du logement social. Elle vise aussi à favoriser l’accès à nos dispositifs d’accompagnement social pour les locataires des résidences gérées par CDC Habitat. De plus en plus, nos interventions sont mobiles, car nous privilégions « l’aller-vers » les populations. Mais même avec des équipes mobiles, il faut un lieu pour se poser, disposer d’un ordinateur, opérer la transmission d’une équipe à une autre… Or, nous voyons bien que le développement de nos activités bute sur la question des locaux et de la rareté des logements.

Le partenariat avec CDC Habitat, un acteur de référence sur le logement, est très précieux pour nous. C’est un partenariat gagnant-gagnant qui engendre un cercle vertueux puisqu’il vise également à favoriser l’accès à nos dispositifs d’accompagnement social pour les locataires des résidences gérées par CDC Habitat.

Quels types de projets souhaitez-vous développer ensemble ?

Cela diffère selon les territoires. A La Réunion, nous répondons conjointement à un appel à projet concernant un Ehpad. A Mayotte, nous projetons d’ouvrir une crèche et nous cherchons de nouveaux locaux, car nos activités sont en plein développement. Nous souhaitons aussi sécuriser les personnes que nous accompagnons et nos collaborateurs qui sont situés dans des zones où l’insécurité est forte, en les délocalisant. En Martinique, nous répondons avec la Simar à un appel à manifestation d’intérêt concernant la ville du Lamentin. En Guyane, nous manquons de solutions d’hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile et nous nous sommes tournés  vers la Siguy et la Simko. Nous souhaitons aussi y développer une nouvelle activité, l’intermédiation locative.

En quoi consiste-t-elle ?

Certaines des personnes que nous accompagnons ont de telles difficultés qu’ils ne sont pas prêts à vivre seuls, sans soutien, dans un appartement. L’objectif de l’intermédiation locative est de les mettre sur le chemin de l’autonomie. La Croix-Rouge se substitue au locataire dans la relation au bailleur : le contrat a lieu avec elle et non pas avec le locataire.

Le renforcement de nos liens avec les SIDOM va nous permettre de réaliser ce projet et plus globalement, de faire connaître nos services, nos centres de santé, nos différents dispositifs aux locataires des SIDOM. C’est toute la question, majeure, d’une plus grande accessibilité aux dispositifs de soutien et d’accompagnement des plus vulnérables…

La convention a été signée à l’occasion de la venue d’Anne-Sophie Grave en Guadeloupe et en présence d’Ary Chalus, président du Conseil régional de la Guadeloupe et Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région Guadeloupe et ancienne ministre de l’Outre-mer.

La SEM Patrimoniale Région Guadeloupe (SEM Patrimoniale) et la Société Immobilière de Guadeloupe (SIG) ont signé une convention de partenariat de 3 ans visant à unir leurs savoir-faire afin de pouvoir porter ensemble des projets immobiliers qui répondent à la fois aux enjeux de développement économique de l’île et aux besoins des Guadeloupéens en matière de logements abordables, durables et de qualité.

Cette convention a été signée à l’occasion de la venue d’Anne-Sophie Grave en Guadeloupe et en présence d’Ary Chalus, président du Conseil régional de la Guadeloupe et Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région Guadeloupe et ancienne ministre de l’Outre-mer.

Redonner une nouvelle vie à des réserves foncières de la SIG et accélérer le développement économique de l’île

La SIG est propriétaire de terrains ou de bâtiments inadaptés à des projets résidentiels mais qui présente un potentiel réel de valorisation pour des projets innovants. Ce partenariat permettra ainsi à la SEM Patrimoniale Région Guadeloupe de leur donner une nouvelle vie et de les transformer en de nouvelles installations porteuses pour le développement de l’île, tels que des fermes solaires, des infrastructures touristiques ou des équipements médicaux.

Développer et diversifier l’offre de logements

Ce partenariat a également pour objectif d’accroître et de diversifier l’offre de logements abordables pour les Guadeloupéens, qu’il s’agisse de logements intermédiaires, libres ou en accession à la propriété. Cette convention permettra en effet de capitaliser sur les atouts de chacune des deux organisations. La SIG dispose d’un important patrimoine foncier, d’une forte expertise dans la construction, et a accès, en tant que bailleur social, à des financements spécifiques qui pourront être mobilisés pour des projets communs. La SEM Patrimoniale dispose, quant à elle, d’une forte expertise en matière de promotion immobilière et dispose de réseaux et de débouchés complémentaires à ceux de la SIG, qui permettront d’accélérer le développement de l’offre de logements libres en accession à la propriété en Guadeloupe.

Répondre aux besoins des collectivités territoriales

En unissant leurs compétences, la SIG et la SEM Patrimoniale Région Guadeloupe pourront répondre avec efficacité aux collectivités territoriales désireuses de réaménager leur territoire. L’association des expertises en construction de la SIG et en promoteur immobilier tant du côté des particuliers que des professionnels pour la SEM Patrimoniale Région Guadeloupe permettra de proposer aux collectivités et aux Guadeloupéens des projets répondant à l’ensemble de leurs besoins : des logements, l’accès à des équipements publics, à des services médico-sociaux et à des commerces de proximité.

Une résidence adaptée aux besoins et aux réalités quotidiennes des seniors

La résidence Georges Dagonia sera composée d’un bâtiment de 22 logements sociaux adaptés aux seniors ainsi que d’un parking aménagé en deux parties, avec 23 places réservées aux locataires et 19 places publiques. Elle sera adossée au premier laboratoire de biologie médicale de Lamentin, dont l’ouverture permettra de renforcer l’offre de soins proposés dans cette commune. La livraison de ce nouveau lieu de vie est prévue pour décembre 2024.

Située sur le terrain de la maison de l’ancien maire de la commune, Georges Dagonia, cette résidence a été pensée pour permettre à des résidents seniors de bien vieillir dans leur logement. Implantée au cœur de Lamentin, celle-ci est en effet située à proximité de commerces (supermarché, pharmacie, banque, etc.), de services publics, (services postaux, médiathèque, écoles, hôtel de ville, CCAS etc.) et de transports. La SIG mettra par ailleurs à disposition des résidents souhaitant être accompagnés dans leurs démarches administratives (perte d’autonomie, identification de leurs besoins d’aménagement, aide dans la gestion de leur budget…) les équipes de son service social et leurs partenaires associatifs.

Par ailleurs et conformément à ses engagements sociaux et environnementaux, la SIG a développé cette opération dans un processus de certification NF Habitat HQE délivrée par l’organisme CERQUAL. Les logements certifiés NF Habitat HQE sont des logements conçus pour offrir aux résidents des standards élevés de qualité et de confort selon un référentiel précis. C’est un gage de qualité que propose la SIG avec des logements qui offrent d’excellentes performances thermiques, acoustiques, économiques en matière de charges mais aussi qui s’inscrivent dans un respect de l’environnement, avec de la luminosité naturelle, une bonne qualité de l’air intérieur et des dispositifs renforcés de sécurité.

Répondre au défi du vieillissement de la population en Guadeloupe

D’ici à 2030, les séniors représenteront un tiers de la population guadeloupéenne appelant ainsi à proposer de nouvelles offres de logements afin de leur donner les meilleures conditions du bien vieillir chez soi. Afin de leur assurer un cadre de vie bienveillant, sécurisé et adapté à leurs besoins spécifiques, la SIG, premier bailleur social de Guadeloupe, prend des engagements concrets pour apporter, au-delà du sujet premier de l’adaptation du logement aux besoins des séniors, une gamme de services pour les accompagner au quotidien. C’est le sens du partenariat que la SIG a engagé avec le Groupe Alogia, acteur majeur de la Silver Economy, pour mieux comprendre l’environnement personnel, psychologique, physique, économique, social des seniors afin d’apporter des réponses à leurs besoins.

De plus, dans le cadre de son programme de réhabilitation des immeubles 2022-2032, la SIG fait évoluer son patrimoine pour répondre aux besoins spécifiques des séniors en adaptant tous les appartements situés en rez-de chaussée aux normes PMR, ainsi que les salles de bain (avec l’installation de sièges et barres de douche ou de douches à l’italienne, par exemple) des logements de son parc.

La SIDR, la SODIAC, la SEMADER et le groupe CDC Habitat confirment leurs engagements en faveur de l’accessibilité au logement et de l’innovation sociale à La Réunion.

Développer et produire plus de logements

Avec un parc de près de 42 000 logements gérés, la SIDR (29 635 logements), la SODIAC (4 184 logements) et la SEMADER (8 240 logements) se sont de nouveau mobilisées en 2022 au service du territoire afin de répondre à l’ensemble des besoins en matière d’habitat. En 2022, 724 logements ont été mis en chantier

Les chiffres clé du groupe CDC Habitat à La Réunion :

724 logements mis en chantier

Près de 184 M€ d’investissements
29,5 M€ dans la production 54,5 M€ dans le parc existant

+ 42 000 logements gérés

GIE Territoire Océan Indien : mutualiser les expertises pour répondre aux enjeux du territoire

La création du Groupement d’Intérêt Economique (GIE) Territoire Océan Indien est venue concrétiser la synergie entre les filiales de La Réunion (SIDR, SEMADER, SODIAC) et Mayotte (la SIM, Société Immobilière de Mayotte), en mutualisant compétences, expertises et moyens.

7M€
de dépenses réalisées

43
opérations lancées

43
collaborateurs mobilisés

Entretenir et réhabiliter le patrimoine existant

Le Groupe, avec ses filiales réunionnaises, conduit une politique patrimoniale engagée à travers des investissements ambitions pour accélérer la rénovation du parc ancien et maintenir son attractivité.

Plus de 420 M€ d’investissements sont prévus sur 10 ans, dont :

Une nouvelle dynamique pour la SEMAC après la montée au capital de CDC Habitat

La Ville de Saint-Benoit et le groupe CDC Habitat ont signé la cession des parts de la Ville de Saint-Benoit au sein de la SEMAC, Société d’Économie Mixte d’Aménagement et de Construction.
Le groupe CDC Habitat devient actionnaire de référence de la SEMAC, à hauteur de 33 %, aux côtés de la Caisse des Dépôts et des collectivités territoriales.
Cette opération permet d’engager une nouvelle dynamique pour la SEMAC, SEM réunionnaise détenant 5 500 logements sociaux sur l’île, de conforter son développement et de lui apporter un support financier et opérationnel autant que de besoin.

La SIDR et la Croix-Rouge française s’engagent pour le développement de l’offre de logements et d’hébergements à destination des publics fragiles sur le territoire réunionnais

À l’occasion du Congrès Hlm 2022, la Croix Rouge française (CRf) et le groupe CDC Habitat ont signé une convention pour développer l’offre de logements à destination des personnes vulnérables dans les territoires d’Outre-Mer. Une déclinaison à chaque SIDOM est prévue, avec des points d’ancrage au territoire concret.

C’est dans ce contexte que la SIDR a signé la déclinaison réunionnaise de ce partenariat : l’ambition commune est de contribuer au développement de l’offre de logements et d’hébergements à destination des publics fragiles sur le territoire réunionnais et favoriser l’accompagnement de projets d’intérêt pour la cohésion sociale du territoire.

Vue de Fort de France, Martinique

La Société Immobilière de la Martinique (SIMAR), filiale du groupe CDC Habitat, poursuit pleinement son engagement en faveur de l’accessibilité au logement pour tous et de l’innovation sociale au service des locataires. En ce sens, la SIMAR dresse le bilan de son activité en 2022 et fait le point sur ses engagements pour le territoire et l’habitat des Martiniquais.

« Premier bailleur de l’île, la SIMAR porte une politique de l’habitat adaptée au territoire de la Martinique. 2022 a été l’année du déploiement de la nouvelle organisation de la proximité : plus de la moitié de nos équipes est désormais mobilisée autour de la relation clients, la gestion, l’entretien et la proximité. 2022 est aussi l’année de la conception de notre projet de territoire qui prend forme dès cette année 2023 pour renforcer nos objectifs. Tous ces chantiers, qui participent à la relance de l’activité, à l’amélioration de la performance et de la qualité du service, permettent d’engager les équipes dans de nouvelles perspectives de progrès. L’objectif permanent est de renforcer la cohésion des équipes pour maintenir notre position de leader dans nos missions d’intérêt général. » souligne Bruno Ribac, directeur général de la SIMAR.


« Le groupe CDC Habitat poursuit ses engagements aux côtés de la SIMAR en faveur de la rénovation et de la modernisation de l’habitat en Martinique. En 2022, le Groupe a développé plusieurs partenariats pour renforcer l’intervention de la SIMAR, concrétisés notamment par une convention signée avec la Collectivité Territoriale de la Martinique et une convention signée avec la Ville de Fort-de-France pour soutenir les politiques de redynamisation de la production et la réhabilitation de logements sur le territoire, développer une offre de logements diversifiés et adaptés à chaque étape de vie ou encore pour accélérer la requalification des quartiers Dillon et Floréal. Ensemble, nous construisons un habitat diversifié, durable et adapté à chaque étape de vie » précise Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat.

50 M€ d’investissements

dont 37 M€ investis dans la production neuve
et 13 M€ investis dans le parc existant

209 logements mis en chantier

SIMAR, un acteur engagé pour l’accessibilité au logement pour tous en Martinique


En tant que premier bailleur social de Martinique, avec un parc de près de 12 000 logements gérés, dont plus de 4 400 logements sur la Ville de Fort-de-France, la priorité de la SIMAR, avec l’appui du groupe CDC Habitat, reste la même : apporter des solutions de logement accessible à tous pour améliorer le quotidien et répondre aux besoins du territoire. Des engagements que la SIMAR poursuit pleinement en 2023 sur le territoire.


Produire plus de logements pour soutenir les populations les plus vulnérables du territoire.


Malgré un contexte tendu, marqué par l’inflation des coûts de construction, la SIMAR est parvenue, en 2022, à mettre en chantier 209 logements neufs, avec par exemple les résidences Claire de Lune de 16 logements à Rivière-Salée, Le Carbet d’Acajou de 65 logements au Lamentin et le Florial de 42 logements à Fort de France .
Par ailleurs la SIMAR a livré en 2022 les résidences Alefpa de 57 logements, et 18 bureaux, à Fort-de-France et Man Norma, de 27 logements et 3 commerces, au François. La SIMAR prévoit la livraison de 300 logements en moyenne par an dans les dix prochaines années, représentant un investissement global annuel de près de 52 M€.

Vue de Pointe à Pitre

La Société Immobilière de la Guadeloupe (SIG), filiale du groupe CDC Habitat, poursuit pleinement ses engagements en faveur de l’accessibilité au logement et de l’innovation sociale, malgré une conjoncture économique tendue.

« En 2022, malgré le contexte économique pesant sur notre territoire et le secteur du logement, la SIG poursuit sa dynamique d’acteur majeur du logement social en Guadeloupe, avec la livraison de 222 nouveaux logements. La SIG se positionne en tant que partenaire de référence pour les collectivités et des acteurs économiques, au service la qualité de vie et des besoins des habitants de notre île. Par exemple, dans les prochains mois, le patrimoine d’immobilier locatif de la ville de Pointe-à-Pitre sera racheté afin de démarrer le programme de renouvellement urbain de Cap Excellence. Ce projet d’envergure permettra de réinventer la ville en développant un programme de réhabilitation ambitieux, plus de 1000 nouveaux logements sont proposés à la construction sur site ainsi que 400 hors site et plus de 350 en réhabilitation. Produire mieux, pour tous et durablement, faire de la satisfaction de nos clients notre marque de fabrique et inscrire la responsabilité sociétale au cœur de notre action : voilà le socle de notre action pour les années à venir » souligne Olivier Bajard, directeur général de la SIG.

« Le groupe CDC Habitat est engagé avec la SIG pour répondre, aux côtés des collectivités, aux problématiques de l’habitat en Guadeloupe, afin d’apporter des solutions logement diversifiées et durables. La mobilisation de la SIG concerne tant le développement d’une offre nouvelle de logements que la rénovation urbaine, les travaux de réhabilitation et de confortement sismique. La signature récente de la convention de renouvellement urbain de Cap Excellence, et la reprise prochaine par la SIG du patrimoine de la Ville de Pointe-à-Pitre vont permettre d’engager les premières phases de ces ambitieux projets pour un habitat durable et la qualité de vie dans ces quartiers » ajoute Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat.

Laurent Pinsel, nommé directeur général de la SIDR

Le Conseil d’Administration de la Société Immobilière du Département de La Réunion (SIDR) a procédé à la nomination de Laurent Pinsel, en qualité de directeur général. Cette nomination prends effet le 10 juillet 2023.

Laurent Pinsel, 48 ans, est ingénieur en bâtiment et génie civil de l’ENSAIS (Strasbourg). Il a complété sa formation technique par un master d’administration des entreprises (IAE) et l’école des directeurs des Sociétés d’Economie Mixte (SCET/Ecole des Ponts ParisTech).

Il débute sa carrière en 2008 à la Société Immobilière de Guadeloupe où il occupe les fonctions de directeur de l’aménagement. En 2012, il intègre la Société d’Economie Mixte d’Aménagement de la Guadeloupe (SEMAG) en tant que directeur du patrimoine. En 2013, il rejoint de nouveau la Société Immobilière de Guadeloupe où il est nommé tout d’abord directeur général adjoint puis directeur général.

Depuis 2019, Laurent Pinsel occupait les fonctions de directeur général délégué de la Société d’Économie Mixte de Saint-Martin (SEMSAMAR), dont l’activité est implantée sur 4 territoires (Saint-Martin, Guadeloupe, Martinique et Guyane).