CDC Habitat était présent en octobre dernier à la 8ème édition du Village des Recruteurs qui se tenait au Palais de la Bourse de Lyon. Acteur local incontournable avec près de 300 collaborateurs et un patrimoine de plus de 8000 logements à gérer sur la Métropole, CDC Habitat était accompagné d’Adoma, filiale spécialisée dans le logement accompagné et l’hébergement, afin d’aller à la rencontre de personnes en recherche d’emploi ou s’intéressant plus largement aux métiers de l’habitat – qu’il soit intermédiaire, social ou même très social. « Cet événement nous permet à la fois de mieux faire connaître notre structure et de rencontrer des candidats très différents à une époque où nous cherchons à recruter des profils spécifiques, adaptés à notre organisation et notre vision du secteur », explique Odile Thomas, Responsable des Ressources Humaines pour la direction régionale Auvergne-Rhône-Alpes. Si CDC Habitat a connu une phase intense de recrutement en 2022 qui s’est légèrement tassée en 2023, le Groupe reste dans une phase de croissance nette, avec un patrimoine en augmentation et donc de nombreux besoins – autant sur le pôle de proximité en charge de la gestion quotidienne sur le terrain que pour les fonctions supports au siège indispensable à la réalisation des missions d’intérêt général de CDC Habitat.  

Julie Manceron, intervenante sociale témoigne : "Chez CDC Habitat, nous offrons un environnement de travail bienveillant à nos 10 000 collaborateurs et la possibilité d'agir concrètement."

Alors que la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées commence, nous vous proposons de découvrir le témoignage de Julie Manceron, intervenante sociale, ayant un handicap auditif, officiellement reconnu en 2015. A travers cet entretien, elle revient avec nous sur son parcours, sa vision du handicap et la façon dont nous pouvons lutter ensemble contre les stéréotypes. 


Pourriez-vous revenir, en quelques mots, sur votre parcours professionnel et votre entrée au sein du groupe CDC Habitat ? 

J’ai commencé par travailler dans un centre communal d’action sociale (CCAS). Ensuite, j’ai pris un poste de conseillère en insertion professionnelle dans le cadre d’un chantier d’action d’utilité sociale, qui comprenait un important volet d’animation sociale. 

Forte de cette expérience, j’ai postulé chez Adoma par le biais d’une candidature spontanée. J’ai donc rejoint le Groupe en 2013, en tant qu’intervenante sociale. Cela fait donc 10 ans, que je travaille au sein du Groupe. Depuis mon arrivée, j’ai eu l’opportunité de travailler sur plusieurs dispositifs à destination des demandeurs d’asile et sur différentes villes près de chez moi dans l’Oise (60). 

Comment avez-vous porté votre handicap à la connaissance de l’entreprise ? 

Ce qu’il faut savoir, c’est que je n’étais pas déclarée “travailleur handicapé” avant d’intégrer Adoma. Ce n’est que 2 ans après mon arrivée, à la suite de multiples examens, que les médecins ont reconnu mes problèmes d’audition comme un réel handicap. 

Il m’a fallu quelques semaines pour digérer cette information – parce qu’on ne va pas se mentir, c’est quand même un choc de se dire qu’on devient officiellement handicapée à 23 ans – puis quelques mois pour faire les démarches administratives nécessaires à la reconnaissance du statut (RQTH*). 

Finalement, j’ai assez vite accepté la chose et considéré que mon handicap n’était pas un problème. C’est vrai que, même si je suis appareillée depuis, ça ne se voit pas. Il était donc facile pour moi d’en parler à mes collègues, puis aux RH. 

Votre handicap a-t-il demandé un aménagement de poste ? Si oui, qu’a mis en place l’entreprise pour vous accompagner dans votre quotidien ? 

Du fait de mon handicap, je ne suis pas concernée, à proprement parler, par l’aménagement de poste, car je n’ai pas besoin de modifier l’ergonomie de mon espace de travail ou d’adapter mes horaires. 

Mais au-delà de cette question d’aménagement, à partir du moment où j’ai déclaré mon handicap, j’ai pu bénéficier d’une prime, de chèques CESU et, dans mon cas très précis, j’ai également pu faire financer mes appareils à la fois par des organismes dédiés et, pour majeure partie, par les dispositifs mis en place par Adoma. Ça a été d’une aide précieuse pour moi. 

Les résidents auprès de qui vous travaillez perçoivent-ils votre handicap ? Est-ce un sujet que vous êtes amenée à aborder avec eux ? 

Alors, ils ne le perçoivent pas du tout. Par contre, avant d’être appareillée, il y avait beaucoup de moments d’incompréhension. Parfois les gens me disaient bonjour ou me parlaient et je ne leur répondais pas car je ne les entendais pas. Une fois un résident s’est même plaint à mes collègues, en disant « Julie, quand on lui parle dans le couloir, elle ne répond pas” et ça m’avait touchée. Et ce qui peut encore compliquer les choses, c’est qu’aujourd’hui, même avec mes appareils, il m’arrive de ne pas entendre, en fonction de certaines situations, configurations ou endroits. 

Pour éviter les déconvenues, dès que je rencontre une nouvelle personne, je lui dis que j’ai un problème aux oreilles, que je n’entends pas bien. Et cette transparence me semble d’autant plus importante que je suis en lien avec un public de demandeurs d’asile, qui me partagent leurs parcours et me confient des pans intimes de leur histoire, souvent difficiles. Si je ne les informais pas de mon handicap, ils ne comprendraient pas pourquoi je leur demande de répéter, de parler plus fort. Ils ne comprendraient pas pourquoi lorsqu’ils baissent un peu la voix, lorsqu’ils mettent leurs mains devant leur bouche ou touchent des papiers, cela m’épuise et m’empêche de les entendre correctement. 

Leur ayant dit, je peux leur rappeler gentiment et avec humour que leur intervenante sociale, « est sourde » ! Ça pose un cadre de relation plus équilibré, plus humain, basé sur la confiance. En soi, ça a l’avantage de faciliter la communication et c’est essentiel dans mon métier. 

Selon vous, comment pouvons-nous collectivement déconstruire les stéréotypes liés au handicap ? 

Peut-être en faisant plus de prévention, en démystifiant le sujet. 

Oui, on peut être handicapé et que ça se voit. Oui, on peut être handicapé et passer inaperçu. Oui, on peut ne pas être déclaré handicapé, mais avoir un handicap. Oui, on peut se sentir handicapé par quelque chose et ça ne sera jamais reconnu comme un handicap. Donc finalement, je suis convaincue que tout le monde peut, à son échelle, comprendre ce qu’est un handicap. Je viens de faire une formation où j‘ai appris qu’1 adulte sur 2 est confronté au handicap au cours de sa vie. En fait, la plupart des gens ne se rendent pas compte que demain ça peut être eux. 

Alors oui, ce n’est pas drôle. Peut-être qu’un jour, je serai sourde. Ça me demande de m’adapter, ça demande aux personnes qui m’entourent de s’adapter, mais on s’adapte sur plein de choses dans la vie. 

Je parlais aussi de prévention et je me suis fixée mon propre objectif : celui de dire. Par exemple, quand j’entends des réflexions qui me semblent déplacées, j’essaie de faire réagir la personne sur ce qu’elle vient de dire, généralement avec humour, pour qu’elle se rende compte. Et je pense que si tout le monde fait ça, on donne des clés à chacun pour mieux appréhender le handicap. 

Pour terminer, si vous aviez un message à adresser aux personnes en situation de handicap qui rencontrent des freins à se déclarer en entreprise ou à candidater à certains postes, quel serait-il ? 

Déclarer son handicap, je l’ai vécu, a finalement beaucoup d’avantages, qu’ils soient relationnels ou financiers. Je pense qu’il ne faut pas avoir honte de ce que l’on est, car c’est notre force. Je comprends ceux qui n’ont pas envie qu’on leur colle l’étiquette “handicapée”. C’est vrai que moi, ça ne me gêne pas, et j’espère que mon témoignage encouragera certains à oser. 

Après, il faut tempérer. Ce n’est pas parce que tu te déclares RQTH auprès de l’entreprise, que tout le monde est obligé de le savoir. Moi, j’aurais pu seulement en parler à la RH, et point. Ton manager, tes collègues, peuvent très bien ne pas être au courant. C’est juste un choix que j’ai fait moi, pour que ce soit plus facile dans mon quotidien et celui des autres. Ça me sécurise aussi je crois. Libre à chacun de créer l’environnement qui lui convient. 

* RQTH : reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé 

Nos collaborateurs, nos meilleurs ambassadeurs !

Aujourd’hui, le Groupe dévoile les premiers visages de sa campagne de marque employeur.

La marque employeur valorise la pluralité de nos métiers, de nos expertises et l’implication de nos collaborateurs dans l’exercice de leurs missions. Elle est porteuse de notre culture d’entreprise et de nos engagements. Elle renforce la visibilité et l’attractivité du Groupe, que ce soit auprès des candidats, futurs collaborateurs, et collaborateurs en poste.

Elle affirme notre singularité d’opérateur global de l’habitat d’intérêt public, dont les missions sont garanties d’intérêt général.

Le Groupe propose une large palette d’opportunités de carrière, tant sur les activités de développement, de commercialisation, les métiers techniques, que sur la relation clients, la proximité, les fonctions support, jusqu’à des activités plus rares pour un bailleur, comme la gestion de portefeuilles financiers. Mais, à l’instar de la plupart des entreprises de notre secteur, nous faisons face à des difficultés pour attirer des candidats.

Catherine Chavanier, directrice des ressources humaines du Groupe

Collaborateurs arrivés récemment ou plus expérimentés, managers et dirigeants, cabinets de recrutement, candidats… de nombreux profils ont été invités à s’exprimer sur leur expérience et sur l’image qu’ils se font du Groupe en tant qu’employeur. Un travail de fond a ensuite été engagé par les équipes RH et la direction de la communication pour identifier les points forts et les axes de progrès.

Fruit de ce travail : l’identification de cinq piliers RH, arguments employeur clés, à destination des candidats et des collaborateurs :

Chez CDC Habitat, acteur majeur du logement pour tous,

  1. je travaille pour une grande entreprise au service de l’intérêt général
  2. je suis formé et accompagné pour progresser
  3. je travaille avec des équipes compétentes dans chaque métier et j’ai l’assurance de voir mes projets aboutir
  4. mon environnement de travail est bienveillant et le sens du collectif est une réalité
  5. je peux faire vivre mes engagements

L’ensemble a inspiré cette première campagne marque employeur, où des collaborateurs issus des différents métiers et régions confient tout l’intérêt qu’ils trouvent à travailler au sein du Groupe.

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CDC Habitat et l’ARACT (Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail) Normandie mènent actuellement une expérimentation autour de la « prévention de la désinsertion professionnelle » à destination des gardiens et des employés d’immeuble. Le projet repose sur deux axes, à savoir l’amélioration des conditions de travail via notamment des actions de prévention primaire d’une part, et le renforcement de la mobilité professionnelle d’autre part grâce à un plan de développement des compétences adapté, tout au long de leur carrière.

« Nous observons depuis quelques années le vieillissement de notre personnel de proximité », explique Sophie Morel-Guilloux, responsable des ressources humaines de CDC Habitat Grand Ouest. « Qu’il s’agisse de nos gardiens qui remplissent des missions d’entretien ménager des parties communes et de relation clientèle ou de nos employés d’immeuble dédiés exclusivement à l’entretien ménager, ces métiers comportent des contraintes posturales qui peuvent conduire à des fins de carrière difficiles notamment du fait de l’allongement de la durée de cotisation au travail. »

Aussi, conscient de la faible mobilité professionnelle de ces profils souvent moins formés que les métiers administratifs, CDC Habitat a choisi de tester localement ce dispositif visant non seulement à améliorer le quotidien de ses équipes (via des adaptations des lieux de travail, des formations thématiques, des aménagements …) mais aussi à préparer l’avenir en leur ouvrant le champ des possibles en terme de parcours professionnels.

« Derrière le concept de désinsertion professionnelle porté par l’ARACT, il y a l’idée de permettre à nos gardiens et à nos employés d’immeuble de se former tout au long de leur carrière afin de pouvoir se réorienter ou se reconvertir lorsqu’ils le souhaitent », reprend Sophie Morel-Guilloux. « Nous avons chez CDC Habitat des salariés très fidèles. Il est important pour nous de leur donner les moyens de développer leurs compétences et de leur permettre d’envisager d’autres métiers à tout moment de leur carrière, chez nous ou à l’externe ». 

Tous les gardiens et employés d’immeubles de la région Normandie sont associés à ce projet dont la première phase consiste en un atelier de travail appelé « safari photo » : chaque volontaire est invité à envoyer à l’ARACT quatre photos illustrant la réalité de son quotidien, notamment 2 photos sur des situations qui lui posent problème et 2 photos sur des éléments favorables à sa qualité de vie au travail (QVT). Ces ateliers collaboratifs ont lieu dans les locaux de l’ARACT et sont animés par des experts de l’ARACT à Caen et à Rouen. Une démarche collective qui sera suivie d’un travail plus personnalisé autour du parcours professionnel de chaque salarié.

« La démarche a démarré en début d’année et est portée en interne avec les représentants du personnel, les membres du CSE et de la CSSCT », conclut Sophie Morel-Guilloux. « Les restitutions sont prévues pour le mois de décembre, et nous réfléchissons déjà à la possibilité de dupliquer ce format en Bretagne, Pays de Loire et Centre-Val de Loire afin que la centaine de gardiens et employés d’immeubles de la direction interrégionale Grand Ouest puissent en bénéficier ».

Ce partenariat avec l’ARACT Normandie a été mis à l’honneur lors du congrès HLM, le 4 octobre dernier.

Mercredi dernier, CDC Habitat Sainte-Barbe – Axel, vos services pour l’emploi, a organisé à Forbach, en partenariat avec WIMOOV une journée d’animation, sous le signe de la mobilité.

Cet évènement ouvert à tous les habitants de la ville et plus largement à l’ensemble de la communauté d’agglomération de Forbach a permis d’accueillir entre 20 et 50 personnes sur l’ensemble de la journée.

De nombreux partenaires étaient présents, parmi lesquels l’AFPA, Pole Emploi, ADIE, Unis-Cité, La cravate solidaire, La mairie de Behren-Les Forbach, la Communauté de Communes de Forbach Porte de France,…

Au programme de cette journée, les équipes de WIMOOV ont proposé plusieurs animations pour faire découvrir l’offre locale de mobilité et s’essayer à de nouveaux modes de déplacements, en toute sécurité.

Les habitants ont ainsi pu essayer les nouveaux moyens de transport proposés à l’essai, tels que la trottinette électrique ou le vélo électrique, dans les allées et stands présents, sur un parcours dédié… Une voiture électrique était également en présentation.

38% des habitants du Grand-Est ont renoncé à un emploi faute de pouvoir s’y rendre.

L’accès à une mobilité autonome et durable est synonyme de liberté et d’égalité des chances. Sans cette possibilité, il est donc difficile de pouvoir accéder à l’emploi de manière pérenne et avec des ambitions.
Laurent Filorizzo, directeur de l’agence Forbach et Behren à La Sainte-Barbe

Cette manifestation a permis de présenter aux habitants tous les dispositifs portés par les acteurs locaux et nationaux, intégrés aux dispositifs AXEL, en faveur de l’emploi et de la formation. Des entretiens individuels ont également pu être tenus en direct sur des tables adjacentes, afin de personnaliser au mieux les échanges.

Un bel exemple de mobilisation !

Au cœur du quartier prioritaire Bellevue situé sur les villes de Nantes et de Saint-Herblain, c’est sous un soleil radieux que CDC Habitat et Face 44 au nom des partenaires du dispositif « AXEL Vos services pour l’emploi » ont organisé le mercredi 19 avril un événement original et innovant.

« Chamboule Ton Avenir » répond à la volonté de favoriser la rencontre entre les habitants des quartiers, les entreprises et toutes autres structures pourvoyeuses d’emploi du secteur public et associatif.

 Cet événement a été pensé dans un format renouvelé loin de la logique formelle des jobs-datings classiques ou des forums de l’emploi.

Dans une ambiance chaleureuse et conviviale, chaque structure désireuse de mieux se faire connaître, a occupé un stand ludique « esprit kermesse » qu’elle a animé tout en intégrant des modalités d’information de son activité et de ses métiers.

Chaque entreprise a organisé ainsi son propre stand, imaginé un jeu ainsi que des supports de communication pour présenter son domaine d’activité, façon de casser les codes et de désacraliser l’univers de l’entreprise, de la rendre accessible à toutes et à tous.

27 entreprises participantes dans des domaines d’activités variés 

Bâtiment : ACORUS, Bouygues Bâtiment, CDC Habitat, Eiffage Construction Atlantique Vendée, Eiffage Energie Système, Ortec Environnement

Immobilier/Habitat : CDC Habitat

Nettoyage : ADC Propreté, Geiq Propreté

Industrie : Geiq Industrie

Services à la personne/santé : ADAR 44, Atlantic Assistance, IFSO Nantes, Ménage Service, O2 Care

Activité bancaire : Caisse d’épargne Bretagne Pays de la Loire, Crédit Mutuel

Transport : Semitan, SNCF

Agences d’intérim/SIAE (insertion par l’activité économique) : A2i, Humando Insertion, Inserim, Randstad, Randstad inhouse-Labeyrie, Siti interim, Synergie

Médiation sociale : Optima

Fonction publique territoriale : Nantes Métropole

Collectif Emploi Nantes : 19 partenaires de l’emploi et de la formation

Quartier Bellevue à Nantes opération Chamboule Tout

*Le dispositif « Axel, vos services pour l’emploi »

Situé à la fois sur Nantes et Saint-Herblain, le quartier Bellevue est un quartier dit politique de la ville. Avec ses 20 000 habitants, il est le plus grand de la métropole nantaise. Concentrant des problématiques d’accès à l’emploi et affichant un taux de chômage important, de nombreux acteurs se mobilisent pour accompagner ces publics. C’est dans ce cadre que des acteurs associatifs se sont regroupés en partenariat avec le bailleur CDC Habitat, pour proposer un dispositif d’accompagnement « AXEL, VOS SERVICES POUR L’EMPLOI ».

A Nantes/St-Herblain, son antenne permanente se situe à proximité immédiate de la place Mendès France. FACE Loire Atlantique, l’AFPA, l’ADIE, Le Coup de Main Numérique, NQT et Un Tremplin pour elles, assurent des permanences en pieds d’immeuble dans un local mis à disposition par CDC Habitat.

Depuis sa création en 2016, elle a permis à plus de 1 000 habitants éloignés de l’emploi de bénéficier d’un accompagnement.

Ce dispositif n’est pas exclusif aux locataires de CDC Habitat. Il s’adresse à tous les habitants du quartier.

Afin de capter davantage les publics, ces acteurs multiplient les démarches d’« aller vers ».  En 2022, en complément d’une présence hebdomadaire dans le local, des permanences ont été organisées sur le marché de Bellevue les vendredis matin. En 2023, les acteurs ont innové avec cet évènement appelé « Chamboule Ton Avenir ».

A noter que le dispositif « AXEL, VOS SERVICES POUR L’EMPLOI » de Nantes/St-Herblain figure parmi les 35 antennes déployées sur le territoire national dans les résidences de CDC Habitat.

Regroupant sur un même site différents acteurs de l’insertion professionnelle, les antennes « Axel vos services pour l’emploi », imaginées par CDC Habitat, proposent d’accompagner les personnes éloignées de l’emploi directement au cœur des quartiers prioritaires de la ville. Zoom sur l’ouverture de l’antenne de Dijon.

Avec ses grands ensembles hérités des années 70, le Quartier Prioritaire de la Ville de la Fontaine Douche à Dijon est depuis plusieurs années au cœur des politiques de réaménagement de la ville et de l’ANRU. Plusieurs grands projets sont en cours, et le quotidien des habitants est rythmé par les chantiers – qu’il s’agisse de démolitions-reconstructions, de réhabilitations lourdes ou de réorganisations des espaces publics. C’est dans cet environnement particulier que CDC Habitat a choisi d’installer début octobre une antenne « Axel, vos services pour l’emploi » au 10 avenue Edouard Belin.

Depuis 2016, cette plateforme de retour à l’emploi imaginée en partenariat avec l’AFPA, vise en effet à réunir sur un seul et même site plusieurs acteurs pour des permanences et un accompagnement sur-mesure des habitants autour de plusieurs thématiques : recherche d’emploi, aide à la création d’entreprise, soutien aux démarches administratives…

« Depuis novembre 2016, nous mettions à disposition de l’AFPA un local dans cette résidence pour des permanences qui fonctionnaient bien, mais organisées dans un espace un peu en retrait », explique Agnès Goulard, directrice de l’agence CDC Habitat de Dijon. « Nous avons voulu capitaliser sur cette première expérience et aller plus loin, en élargissant le dispositif à d’autres partenaires et en lui donnant plus de visibilité ».

Une approche solidaire et partenariale

Désormais identifiable et accessible depuis la rue, et ouvert à l’ensemble des habitants du quartier, le nouveau local a été aménagé de manière à créer les conditions propices à l’échange et à l’accueil simultané de plusieurs acteurs et habitants. Si l’AFPA, partenaire historique de CDC Habitat, y tient des permanences deux fois par semaine, d’autres associations locales ont également souhaité se greffer au dispositif, à commencer par La Recyclade. Ce spécialiste du recyclage et de la transformation des déchets y organise en effet toutes les deux semaines des ateliers de réparation de vélos.

« Nous nous sommes rendu compte que la mobilité pouvait être un frein à l’accès à l’emploi dans un quartier où le tramway ne passe pas, surtout quand on travaille en horaires décalés, notamment de nuit quand les bus sont à l’arrêt », reprend Agnès Goulard. « Nous voulons permettre à ces acteurs locaux de venir à la rencontre de publics parfois fortement désocialisés, qu’il s’agisse de jeunes en décrochage scolaire, de personnes qui souhaitent créer leur entreprise, de femmes qui n’ont jamais travaillé et qui ont parfois un ou plusieurs enfants à charge… ».

L’association FETE (Femmes Égalité Emploi) est également venue poser des affiches dans le local, pour inviter les habitants à s’interroger sur les discriminations subies parfois quotidiennement sans s’en rendre compte. D’autres actions communes sont également en cours de préparation, et d’autres acteurs devraient bientôt rejoindre l’antenne, notamment dans le cadre de la Cité de l’Emploi, un dispositif étatique expérimental qui vise à favoriser les parcours professionnels pour les habitants des QPV.

« Notre approche de l’insertion professionnelle se veut la plus large et la plus concrète possible », conclut Agnès Goulard. « Cela peut aller d’un accompagnement aux démarches administratives, des conseils pour faire son CV ou répondre à une annonce jusqu’à des job-datings, des rencontres avec des entreprises autour d’activités sportives… Nous avons des publics souvent très éloignés de l’emploi, qui n’osent se tourner vers des institutions qui les impressionnent : à nous de leur donner envie de pousser la porte de notre antenne ».

En résumé :

• Un site unique pour réunir un ensemble d’acteurs locaux et nationaux.
• Des permanences hebdomadaires.
• Un accompagnement sur-mesure des demandeurs d’emploi.
• Des dispositifs originaux pour favoriser l’insertion professionnelle.
• Un lieu ouvert à l’ensemble des habitants du quartier, tous bailleurs confondus.

Clément Royer de vant la résidence étudiante de Noisiel

Après avoir accueilli 25 alternants sur l’année universitaire 2021-2022, la direction régionale Auvergne-Rhône-Alpes de CDC Habitat poursuit son engagement aux côtés des jeunes en accueillant depuis le mois de septembre 18 nouveaux alternants au sein de ses différents pôles métiers. Commerciaux, spécialistes de la gestion locative, équipes de proximité : autant de filles que de garçons ont rejoint à la rentrée les équipes du bailleur pour se familiariser avec un secteur extrêmement riche et qui permet de se confronter à de multiples sujets.  

« En quelques années seulement, l’alternance a trouvé toute sa place dans nos pratiques », confirme Odile Thomas, responsable des Ressources Humaines de CDC Habitat AURA. « Nous n’avons plus besoin de convaincre nos équipes : elles sont pleinement convaincues des vertus de cette démarche et sont demandeuses. L’apport de ces jeunes, leur regard et leur énergie sont un plus au quotidien ».

Une formation est proposée à tous les collaborateurs qui acceptent de devenir tuteurs afin de bien cadrer l’accueil des jeunes et leurs missions. « La démarche est d’autant plus fluide que nous entretenons des relations étroites avec les grandes écoles et universités de la région », conclut Odile Thomas. « Du niveau BTS au master, elles ont désormais pris l’habitude d’orienter leurs étudiants, y compris étrangers, vers nos différentes structures locales. Et la richesse de nos métiers séduit, puisque 3 alternants ont été intégrés de manière pérenne au sein de nos effectifs en 2022 ».

La Remarde a Ollainville

Désireuse de renforcer les rangs de ses équipes de proximité, la direction interrégionale Grand Ouest de CDC Habitat s’est rapprochée de plusieurs bailleurs locaux pour mener ensemble des campagnes communes d’information et de formation autour du métier de gardien, l’objectif étant d’identifier des candidats motivés pour ce travail de terrain essentiel.

« Nous travaillons aussi avec les intercommunalités, les régions ou encore les antennes locales de Pôle Emploi pour nous constituer un vivier de recrues potentielles, des professionnels formés et aguerris qui auront envie de s’investir dans ce poste essentiel pour la vie de notre patrimoine », explique Sophie Morel-Guilloux, responsable des ressources humaines à la direction Grand-Ouest.

Parallèlement, le groupe CDC Habitat poursuit ses actions de formation continue à destination de ses personnels, en leur proposant notamment d’obtenir un certificat de qualification professionnelle. Dans le Grand Ouest, une vingtaine de volontaires parmi les 80 gardiens employés sur le parc social a ainsi souhaité s’inscrire dans ce parcours individuel de formation. Un test préalable permet d’identifier les sujets sur lesquels chaque gardien peut avoir besoin d’un complément de formation : entretien des parties communes, gestes et postures, relation client, accompagnement social, maintenance technique… « L’organisme propose alors un nombre de jours de formation pour acquérir les compétences et valider le certificat », reprend Sophie Morel-Guilloux. « Ces sessions permettent aussi de créer une émulation entre les gardiens des différentes régions qui ne se connaissent pas forcément, et qui peuvent échanger sur leur quotidien et leurs bonnes pratiques ».  

Une large mobilisation en faveur de l’emploi des jeunes

Déjà engagé au quotidien pour l’insertion des jeunes, CDC Habitat a renforcé ses actions depuis le début de la pandémie – conscient de l’impact de cette dernière sur les moins de 30 ans. Une approche déclinée localement grâce à des partenariats locaux.

Depuis 2020 et le début de la crise du Covid, CDC Habitat a choisi de se mobiliser en faveur des jeunes, particulièrement impactés par les conséquences de la pandémie, à travers un plan “Emploi Jeune”. Le but : intégrer des alternants et des stagiaires partout en France, pour l’ensemble des métiers du Groupe. La démarche est portée localement par l’ensemble des DIR qui mobilisent leurs réseaux et leurs équipes pour identifier et accueillir des jeunes tout au long de l’année et leur faire découvrir toute la richesse du secteur.

« Un travail de rapprochement avec des écoles (ESPI, EFAB, Polytech Nice, ESTP, Université Aix-Marseille, etc.) a été mené, les managers ont suivi des formations au tutorat, et des sessions d’intégration des jeunes ont été organisées », détaille Evelyne Cubizolle, responsable ressources humaines à la direction interrégionale PACA et Corse, qui accueille chaque année une vingtaine d’alternants. 

L’engagement de CDC Habitat pour l’emploi se matérialise également dans son partenariat national avec Pôle Emploi : « au-delà des annonces et de l’accès à la CVthèque classiques, un dispositif de période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) a été mis en place afin de permettre au candidat de pouvoir s’immerger dans l’entreprise durant plusieurs jours ou semaines pour mieux appréhender le poste », explique Evelyne Cubizolle. 

C’est grâce à ce dispositif que Lisa Pacot, gardienne à Marseille depuis mai 2021, a pu tester et adopter son nouveau métier de gardienne. « Je venais de l’hôtellerie-restauration, le fait de pouvoir tester ce poste qui m’était inconnu était indispensable pour moi. Au final, le rapport humain et l’échange m’ont beaucoup plu et j’ai accepté le poste », explique la jeune femme, qui a été 15 jours en PMSMP auprès d’un autre gardien à Marseille.  

Un autre partenariat avec Pôle Emploi et l’AFPA a permis en outre de créer un CAP gardien, avec CDC Habitat dans le rôle de l’entreprise accueillante. La direction interrégionale PACA et Corse a ainsi pu accueillir deux collaborateurs en reconversion professionnelle au sein de ce CAP en alternance cette année.