Orages de grêle : à Vichy, CDC Habitat aux côtés de ses locataires

Le 4 juin dernier, deux tempêtes de grêle d’une intensité rare se succédaient sur la ville de Vichy et ses alentours. Depuis, CDC Habitat suit de près l’avancée des réparations sur son patrimoine, malgré les pénuries de tuiles et de main d’œuvre.

Six mois après les orages de grêle qui se sont abattus sur Vichy et ses alentours, les habitations gardent encore des séquelles de cet épisode aussi violent qu’inattendu. Depuis le 4 juin dernier, le Pôle Technique de la direction régionale de CDC Habitat Auvergne-Rhône-Alpes est sur le pont pour aider les locataires à faire face aux conséquences de ces deux tempêtes successives qui ont endommagé quelques 120 pavillons et 10 logements collectifs.

« Toutes les toitures des bâtiments, les velux des pavillons mais aussi les systèmes de désenfumage des collectifs ont explosé sous l’impact de la grêle », explique Arnaud Molinari, responsable du Pôle Technique. « Dans un premier temps, la priorité a été de mettre en sécurité les habitants, en faisant appel à des entreprises pour bâcher en urgence les toitures alors que 10 jours de pluies torrentielles s’annonçaient. Nous avons également procédé au relogement de deux familles dont les maisons n’étaient plus habitables en l’état ».

Tous les bailleurs et les particuliers des environs ayant été touchés, il a fallu composer avec le manque d’entreprises disponibles et surtout avec une pénurie de bâches. Heureusement, des spécialistes lyonnais sont venus épauler les entreprises du Puy-de-Dôme et de l’Allier, déjà en première ligne, et le patrimoine de CDC Habitat a pu être rapidement protégé. Une fois l’état de catastrophe naturelle décrété et les assurances entrées dans la boucle, le Pôle Technique s’est immédiatement mis en quête d’intervenants pour réaliser les réparations.

« Malheureusement, nous sommes depuis cet été confrontés à une pénurie de tuiles au niveau national, sans parler de la hausse des prix qui est venue rajouter de la complexité au dossier puisque les estimations financières des experts des assurances réalisées en juillet sont aujourd’hui obsolètes », reprend Arnaud Molinari. « Heureusement, nous avons pu rassurer les entreprises et passer les bons de commandes pour commencer à planifier les travaux ». 

Les chantiers dépendant essentiellement de la disponibilité des tuiles, les premières réparations n’ont pu démarrer que début novembre et devraient s’étaler jusqu’à la fin de l’hiver – pour les toitures du moins, les travaux d’embellissement et de reprise des peintures et des plâtres étant prévus dans un second temps. Le Pôle Technique suit chaque dossier de très près et informe régulièrement les locataires des avancées des travaux. Tous ont d’ailleurs été appelés individuellement et une réunion hebdomadaire est fixée avec les responsables de secteur pour assurer un meilleur suivi avec la gestion locative – et répondre aux inquiétudes des habitants à l’arrivée de l’hiver.

« C’est une situation anxiogène pour tout le monde car toute la région a été touchée, les entreprises font ce qu’elles peuvent mais c’est compliqué surtout qu’il y a eu des vols de matériels – les tuiles étant très convoitées », conclut le responsable. « Nous avons fixé nos priorités sur les zones les plus touchées comme la rue de Venise, et l’ensemble des services de CDC Habitat est mobilisé pour s’assurer que personne ne manque de rien pendant l’hiver ».